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Sports : le devoir de vérité et non la manipulation de l’opinion

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Dans une publication sur les réseaux sociaux, l’ancienne athlète internationale gabonaise Sarah Mazouz réclame la bourse des athlètes de haut niveau dans les périodes comprises entre 2018-2020 et 2021. En même temps, elle affirme avoir reçu de l’État en 2019, 30 millions FCFA. Aux dernières nouvelles, elle aurait supprimé sa publication sur sa page Facebook.

Avant de questionner la responsabilité d’un fait ou d’une allégation, on doit d’abord se rassurer de son évidence. Ce qui pour le journaliste exige une enquête et avec l’appui des autorités de la Transition, il est de plus en plus aisé de satisfaire cet exercice fondamental dans notre métier.

Selon des sources proches du Ministère des sports, la bourse des athlètes de haut niveau est actée seulement depuis 2021, après la réforme de la loi portant régime général des bourses d’études en République gabonaise. Donc ce que devrait réclamer l’athlète c’est la subvention des athlètes de haut niveau qui était accordée aux sportifs pour la préparation des compétitions. Or dès septembre 2021, après les JO Tokyo 2021, Sarah Mazouz a pris sa retraite sportive internationale. C’est également en 2021 que les bourses des sportifs de haut niveau ont été mises progressivement en place grâce à un travail laborieux entre le Ministère des Sports et l’ANBG ( Agence Nationale des Bourses du Gabon).

Le 1er mécanisme (subvention) de soutien aux athlètes dépendait de la disponibilité financière des budgets du Ministère de tutelle. Or, en 2020 et 2021 tous les budgets de l’Etat étaient concentrés sur la lutte contre la pandémie de Covid-19. Le Ministère n’a pas eu de ressources pour payer les subventions de 2020 et 2021. C’est vérifiable auprès des services financiers compétents, renseigne notre source.

Parlant des allégations de détournements de fonds des sportifs. Il faut être honnête pour reconnaître que le gouvernement gabonais a fait beaucoup d’efforts pour accompagner les athlètes à chaque compétition internationale. Les primes ont été payées systématiquement et tous les perdiems, en plus de la prise en charge du transport, l’hébergement, la restauration…

Depuis juin 2019, qui correspond à la prise de fonctions de Monsieur Franck Nguema au Ministère des Sports, les athlètes gabonais, pas seulement les footballeurs, mais de toutes les disciplines sportives, ont vu leur prise en charge très améliorées lors des compétitions internationales, sans oublier le paiement de leurs primes et perdiems quand les fonds étaient décaissés. Ce qui a d’ailleurs permis aux Ambassadeurs sportifs du pays d’engranger plusieurs médailles et titres lors des joutes continentales et même au-delà de l’Afrique.

Depuis l’éviction du régime PDG, il y a dans l’opinion comme une sorte de diabolisation de l’ancienne équipe gouvernementale, avec un arrière goût de règlement de compte. Il est à espérer que les nouvelles autorités de Libreville ne tomberont pas dans le piège des zélateurs. Un pays se construit avec tous ses enfants dans l’unité et la vérité. Car, tout ce qui a été fait avant n’était pas mauvais, il faudra savoir conserver les acquis du passé et les Hommes d’action capables de réussir une Transition à même de permettre un nouveau départ du Gabon vers l’essor et la félicité.

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