L’ex sélectionneur des Panthères Antonio Camacho et ses adjoints, notamment Rodenas et Laborie peuvent se frotter les mains. Malgré les tensions de trésorerie, l’Etat gabonais vient de débloquer via le Trésor public, la coquette somme de 950 millions FCFA en vue du règlement d’une partie de leurs arriérés de salaires.
La clé de répartition : Sur cette enveloppe, et par ordre de grandeur, 703 millions FCFA ont été virés à Camacho, 124 millions à Rodenas et 123 millions à Laborie, renseigne notre source.
« Dès ma prise de fonction, en juin 2019, j’ai fait le point avec le Président de la République sur la situation de la dette de l’Etat vis-à-vis des anciens sélectionneurs et encadreurs techniques des équipes nationales A des Panthères, qui étaient sous contrat avec le Gabon. Cette étape faisait ressortir une dette qui se situait entre 2,3 et 3 milliards FCFA. Ce montrant est entrain d’être consolidé par une commission ad hoc mise en place au sein du Ministère des Sports. Le travail consiste à collecter tous les contrats de travail et les ordres de paiements comptables. Le but est d’apurer, selon les très hautes instructions du Chef de l’Etat, toute la dette des anciens sélectionneurs et encadreurs de toutes les disciplines sportives », informe le patron des Sports Franck Nguema, dans un papier de nos confrères de l’Union.
Les arriérés de salaires de Camacho et ses adjoints étaient évalués avant le paiement sus évoqué a 1,77 milliards FCFA, sur un montant global qui oscille entre 2,3 à 3 milliards FCFA quand on considère l’ensemble de la dette de l’Etat vis-à-vis des anciens sélectionneurs et autres techniciens, toutes disciplines confondues.
Daniel Cousin, Abraham Olamo Manzano, Jackson Moise Richardson et José Garrido entre autres sont sur la prochaine liste.
Le Ministre Franck Nguema, qui venait de décanter également la situation des employés déflatés de la défunte Commission Nationale de l’Organisation et de Gestion des Evénements et Manifestations à Caractère National et International (CNOGEMCNI) pour un montant de 1,2 milliard FCFA au titre des droits sociaux rassure : « Ils sont dans le processus de réconciliation de leur dette avec la commission ad hoc pour déterminer le montant exact qui leur est dû. Dès que les montants auront été arrêtés, j’engagerai avec mon collègue de l’Economie et des Finances, l’établissement d’un avis d’ordonnancement pour que le Trésor public puisse effectuer le paiement aux intéressés. Aussi, je demande aux intéressés de garder patience. »