En début de semaine, la Ligue nationale de football (LINAF) a proposé les dates du 2 et 3 janvier 2021 pour le lancement de la prochaine sportive pour la division d’élite (D1) et la deuxième division (D2).
Les deux championnats devraient prendre fin selon le nouveau calendrier proposé par la LINAF le 29 mai 2021, soit 4 mois seulement de jeux.
Ce 6 novembre 2020, le patron des Sports Franck Nguema, qui souhaite remettre les choses à plat, avant le début des compétitions, a donné une indication très importante : « La reprise du National Foot D1 et D2 est prévue après sa réforme par le Ministère des Sports et la Fégafoot. » Il s’agit de donner enfin à ces challenges sportifs, un format digne d’un ‘’ vrai championnat national’’. Et surtout éviter l’improvisation et l’amateurisme qui ont fait le lit dans l’organisation du National Foot depuis de nombreuses années.
Ce n’est pas tout. Selon de nombreux analystes, le démarrage du National Foot dans un contexte de la Covid-19 nécessite en amont la mise en place d’un protocole sanitaire rigoureux. Les lieux d’entrainement et d’hébergement doivent être désinfectés, alors que les footballeurs, dirigeants, staff technique et médical doivent faire régulièrement des tests Covid-19.
Autre préalable. Tous les clubs (D1 et D2) doivent justifier de l’utilisation de la subvention de l’Etat et obtenir le quitus du Ministère des Sports. A ce jour, moins de 5 clubs parmi les 24 concernés se sont pliés à cet exercice. Pourquoi les patrons des clubs sont-ils réticents à cette obligation qui s’inscrit dans le cadre de la bonne gouvernance sportive ?
Au moment où la LINAF projette la reprise précipitée des championnats, l’on se rend bien compte que de nombreux points d’ombre demeurent à l’esprit et qu’il faut tirer les leçons du passé.
Il est nécessaire de remette les choses à plat, trouver un nouveau modèle économique fiable et durable, trouver des sponsors, des partenaires et surtout des stratégies, afin de rendre les clubs autonomes. Toutes choses qui devraient rendre les championnats locaux plus dynamiques, performants et attrayants.
Vivement que la réforme soit faite.
