Le National Foot 1 et 2 est dans une situation de blocage total depuis 48 heures. Les présidents des écuries n’arrivent pas à payer les salaires des jeunes qui ont décidé de faire du football leur métier.
Les acteurs du football domestique, notamment les présidents des clubs rament à contrecourant des réformes entreprises par le gouvernement pour redorer le blason du National Foot 1 et 2. Les associations sportives appelées à se muer en sociétés à objet sportif trainent les pas en refusant le chemin de l’autonomie financière.
Mardi dernier, faute de paiement de leurs salaires, les joueurs ont décidé de suspendre leur participation aux compétitions. Encore une fois de plus les yeux des uns et des autres sont tournés vers l’Etat, qui malgré le retard paie toujours. Ce que bon nombre d’analystes ne comprennent pas c’est l’incapacité des responsables des clubs à régler au moins une partie des salaires des joueurs en attendant la subvention des pouvoirs publics.
D’autre part, l’Etat gabonais à travers la mutualisation des charges joue sa partition depuis le début de la nouvelle saison. Et pour preuve, le transport, l’hébergement et la restauration des joueurs et des équipes d’encadrement sont assurés sans faute jusqu’à ce jour. Ce qui montre à suffisance la bonne volonté des autorités à accompagner le mouvement sportif national. Aux présidents des clubs à jouer également leur partition en attendant la bouffée d’oxygène des pouvoirs publics.
Malgré un contexte économique difficile le gouvernement a injecté plusieurs milliards FCFA pour la professionnalisation du championnat national de football entre 2012 et 2017. Ces efforts de l’Etat ont accouché d’une souris. Malgré ce couac les pouvoirs publics ont continué à financer le fonctionnement des clubs, qui refusent, tels des enfants gâtés à prendre le chemin de la responsabilité.
Après la Coupe du Monde de 2022, l’Etat a débloqué pour chacun des 14 clubs du National Foot D1 20 000 000 FCFA et 12 500 000 FCFA pour chacune des 10 équipes D2. Et pour quel bilan ?
Le Ministre des Sports Franck Nguema, calomnié à tort par certains médias, n’est pas responsables de la gestion des entreprises de football, donc des impayés de salaires des joueurs. Bien au contraire, l’homme ne cesse de prendre des initiatives, en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs du sport. Tel est le sens de la réforme olympiade, de la loi sur la politique nationale du sport, la reprise du Championnat Scolaire et Universitaire (CSU), l’attribution des bourses aux athlètes de haut niveau, le lancement historique du premier championnat national de football féminin, et la réforme du National Foot. Sans oublier l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des encadreurs des équipes nationales et des athlètes de haut niveau.