Le ministère des Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et le directeur de Gabon Oil Company, Patrichi Christian Tanasa, ont signé, le 8 février 2018 à Libreville, une convention de financement du championnat national de football, renseigne un papier de Gabonreview.com.
Gabon Oil Company vient à la rescousse du ministère des Sports avec la signature d’une Convention de financement signée entre les deux parties. Le contrat de sponsoring signé le 8 février 2019 permettra à la compagnie nationale des Hydrocarbures, Gabon Oil Company, de financer le démarrage des championnats nationaux de football, maintes fois reportés faute de financements, mais aussi d’exhumer le championnat scolaires et universitaires (OGSSU), interrompu depuis plus de 5 ans.
Le sponsoring de Gabon Oil Company marque-t-il le retour des entreprises dans le financement du sport ? Le ministre des Sports en est convaincu. «L’acte que nous avons posé aujourd’hui est un acte historique parce qu’il consacre une nouvelle dynamique qui induit une nouvelle vision du sport, avec le retour de l’entreprise dans le financement du Sport», s’est réjoui le ministre des Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
«La société nationale des Hydrocarbures participe à d’autres et grandes compétitions, à d’autres grands événements sportifs que le pays organise. Il était de notre responsabilité de pouvoir permettre que le championnat national commence. C’est une fierté de pouvoir vous accompagner. Par ailleurs, c’était un bon prétexte pour exhumer les jeux de l’OGSSU qui, pour nous, constituent un foyer excellent pour la détection et la formation», a déclaré l’administrateur directeur général de la Goc, Patrichi Christian Tanasa.
S’il est vrai que, comme l’a souligné Bilie-By-Nze, le sport d’élite a été privilégié pendant de longues années, il est désormais temps, selon les deux parties, de s’investir dans la détection et la formation. Raison pour laquelle, en plus des championnats de première et deuxième division, le partenariat porte également sur les sports scolaires et universitaires. Toutefois, pour que ce partenariat en appelle d’autres, il faudra de la rigueur dans le suivi-évaluation et la gestion de ce financement.