Selon un rapport des nations unies, l’année 2020, l’Afrique s’est réchauffée plus rapidement que la moyenne mondiale, terres et océans confondus, se positionnant ainsi entre la troisième et la huitième année la plus chaude jamais enregistrée sur le continent.
La sous-région a connu plusieurs catastrophes naturelles et des érosions, en plus des autres calamités dont l’aggravation de l’insécurité alimentaire, la pauvreté et les déplacements de populations, le phénomène de conflits Hommes-Faune, l’érosion côtière, les éboulements, l’urbanisation anarchique, etc.
Ce jour, à l’occasion d’un Webinaire, organisé à quelques jours de l’ouverture de la Cop26, le Président du ROSCEVAC, Nicaise Moulombi, a déclaré : « Face à cette urgence, il est donc attendu comme décisions au cours de cette COP26 de renforcer l’ambition des différents pays qui s’efforceront de présenter leurs stratégies de développement pour 2050, leurs plans de réduction de 45 % les gaz à effet de serre sur les dix ans à venir et leur suppression totale d’ici 2050.
C’est pourquoi, ici et maintenant, je saisis la présente occasion pour interpeller Monsieur António Guterres, Secrétaire Général des Nations-Unies, dépositaire de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ainsi que le Président de la Commission de l’Union Africaine, de bien vouloir intégrer la problématique du conflit Homme-Faune au titre des catastrophes naturelles dans le Bassin du Congo », a interpelé Nicaise Moulombi.
Il a plaidé aussi pour la mise en place d’un fonds de garantie et d’indemnisation ainsi que la reprise des négociations sur le prix plancher du carbone sur les émissions de CO2, en le revoyant à la hausse car, celui pratiqué actuellement dans le cadre des projets REDD+ supervisés par la Banque Mondiale précarise les populations du Bassin du Congo.
Le Président du ROSCEVAC a regretté que la société civile, ne soit pas invitée à prendre part au sommet climatique de la Cop26, qui se tiendra du 1er au 12 novembre à Glasgow en Ecosse.
Avec Laure Noelly Nakassimawe
