Accueil ACTUALITES Solidarité pour les réfugiés : Ali Bongo appelle à un humanisme inclusif

Solidarité pour les réfugiés : Ali Bongo appelle à un humanisme inclusif

PARTAGER

Convié à prendre part au Sommet de la solidarité pour les réfugiés, à Kampala, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a appelé la communauté internationale à plus de solidarité vis-à-vis des pays qui offrent l’asile aux populations en difficulté, et ce dans un contexte qui prenne aussi en compte les changements climatiques, annonciateurs d’un nouveau type de réfugié.

« Il nous faut, au travers des Nations unies, faciliter la mise en place d’un système humanitaire inclusif, transparent et durable qui garantisse une protection et une assistance optimales aux populations en situation de crise. (…) Un système humanitaire plus équitable qui non seulement tiendra compte des préoccupations de l’Afrique mais rétablira, en outre, le respect des principes qui définissent notre humanité », a déclaré le chef de l’Etat gabonais.

Destiné à traduire en action la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants (sept.2016) qui appelle à plus de  solidarité envers ces populations fragiles, le sommet de Kampala a pour vocation de soutenir les efforts fournis par l’Ouganda qui comptabilise aujourd’hui 1.252.470 réfugiés, originaires en grande majorité de la République du Soudan du Sud, de la République démocratique du Congo et, dans une moindre mesure, du Burundi. Les Nations unies estiment que plus de la moitié de ces populations sont des enfants.

Pour discuter de ces sujets en marge de ce sommet, Ali Bongo a eu un entretien vendredi avec son homologue ougandais pour échanger sur la problématique de cette rencontre internationale et évoquer les questions d’intérêt commun sur le plan bilatéral.

Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), USD 8 milliards sont nécessaires pour financer, d’ici à 2020, la politique d’accueil et de protection des réfugiés mise en œuvre par l’Ouganda qui abrite la plus grande population de réfugiés du continent africain.

 

 

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE