A 3 ans de la prochaine présidentielle, le parti au pouvoir commence à grappiller des personnalités dans la galaxie de l’opposition pour grossir ses rangs.
À Ntoum, le Parti démocratique gabonais (PDG) vient d’enregistrer de nouvelles adhésions. En effet, renseigne le journal l’Union, quelques cadres des partis politiques de l’opposition (Union nationale, Les Démocrates, Rassemblement pour le Gabon) ont démissionné en bloc pour réintégrer le parti au pouvoir. Leur décision a été prise « en toute âme et conscience et sans pression aucune », comme ils l’ont eux-mêmes souligné.
Parmi eux, l’ancien maire de la commune de Ntoum André Ella qui quitte le PSD de Pierre-Claver Maganga Moussavou. Mais également Albert Adonis Nze Bengone, Jean Ella Nkoumou (RPG), Wilfried Ngolo (LD) et Séverin Elo Mebale (UN).
L’ancien édile de Ntoum a expliqué son geste en ces termes à nos confrères de l’Union : « Ayant suivi avec une attention très particulière les discours du président de la République, discours axés en général sur la main tendue pour faire face aux nouveaux défis, j’ai compris qu’il fallait faire table rase du passé et me joindre à nouveau à la nouvelle vision du chef de l’État. »
Entre autres raisons évoquées par les partants, la marque de confiance placée en « l’une des nôtres, Camélia Ntoutoume Leclercq ». Celle-ci a été récemment nommée au gouvernement comme ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert des technologies, de l’Éducation nationale chargée de la Formation civique.
»Nous l’assurons de notre soutien total pour cette marque de considération à l’endroit de la commune de Ntoum. Nous réitérons notre entière confiance, notre indéfectible attachement et notre fidélité sans faille à la politique du Distingué camarade président », a laissé entendre Albert Adonis Nze Bengone. À noter que tous se sont engagés à mobiliser leurs efforts pour le rayonnement du parti au pouvoir dans leur département.
