Ce 30 janvier 2019, un décret présidentiel a annoncé un petit remaniement ministériel, à moins d’un mois après la composition d’un gouvernement pléthorique, à l’issue de la mise en place de la 13e législature.
L’évènement serait passé inaperçu s’il n’avait pas touché quelques personnalités considérées à tort ou à raison comme inamovibles. Etienne Massard Kabinda, l’imperturbable, discret et dynamique patron de la défense a été déboulonné, tout comme un autre proche du président de la république, Ali Akbar Onanga.
L’ouragan a touché également le patron des Mines, Christian Magnagna, au profit du jeune ministre de l’Energie Tony Ondo Mba, qui va gérer cumulativement le portefeuille de l’industrie minière.
L’actuel maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda a été catapultée au ministère très stratégique de la défense. Un choix qui en dit long. A-t-elle l’étoffe et la poigne pour ramener la sérénité et l’unité au sein des forces de l’ordre et de sécurité ?
Le coup d’Etat manqué du 7 janvier 2019 est-il à l’origine de ce re-vernissage de l’équipe gouvernementale? Ali Bongo Ondimba veut-il protéger ses meilleurs éléments, avant de les propulser dans un ailleurs dont lui seul connait la trame?
