Convaincu que toutes les crises postélectorales au Gabon sont liées à la mauvaise organisation des scrutins, le président de Démocratie Nouvelle, René Ndemezo’Obiang s’est lancé dans la promotion du futur centre gabonais des élections (CGE), qui devrait remplacer la CENAP, laquelle fait l’objet de vives critiques au lendemain de chaque consultation électorale dans le pays.
L’ancien ministre d’Omar Bongo et ex baron du parti au pouvoir a expliqué mardi à la presse que la mutation de la CENAP en CGE, conformément aux recommandations du dialogue politique, « n’est pas un simple changement de dénomination. La structure (CENAP) sera réformée de fond en comble. » Le futur Centre Gabonais des Elections sera chargée de toutes les opérations électorales, jusqu’à l’annonce des résultera. Une révolution. « Le ministère de l’intérieur s’occupera désormais exclusivement des opérations pré-électorales : enrôlement des électeurs, établissement de la liste électorale, fixation des centres de vote, commande et convoyage du matériel électoral », s’est réjoui celui qu’on appelle affectueusement Capo dans le grand nord.
Le mode de désignation du président du CGE et de ses membres, selon Ndemezo’Obiang est susceptible de garantir la transparence électorale et la crédibilité du vote. Puis par ricochet garantir des lendemains électoraux apaisés.
