Le ministre de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail, Madeleine E. Berre, a présidé le 4 avril 2019, une séance de travail avec ses collaborateurs, notamment le Secrétaire général du ministère, les directeurs généraux et les conseillers.
C’est au cours de cette séance de travail que Madame Madeleine E. Berre a annoncé le prochain recensement biométrique des agents de l’État.
Madame le Ministre a précisé que cette opération vise une meilleure gestion du capital humain de l’État.
« En effet, ayant constaté le taux d’absentéisme élevé au sein de l’administration publique, il parait indispensable pour le gouvernement de mettre en place un mécanisme qui permettra d’avoir des données claires sur l’employabilité des agents publics, leur rendement et leurs conditions de travail, en vue de les rendre plus productifs », explique Madame le ministre.
Mais à quoi a servi l’audit des agents de l’Etat réalisé il y a moins d’un an?
Madeleine E. Berre est revenu également sur ce tour de table avec ses collaborateurs sur la mesure de suppression de 50% de la main d’œuvre non permanente. Elle explique que celle-ci permettra d’identifier entre autres :
- Les personnes en abandon de leur poste de travail ;
- Les personnes touchées d’incapacité ;
- Les personnes dont le rendement n’est pas avéré ;
- Les personnes touchées par l’âge de la retraite, fixée à 55 ans pour la MONP ;
- Les personnes employées dans des services en inadéquation avec leur formation ou leur profil.
Madeleine E Berre a expliqué également la décision du gouvernement concernant la contribution de solidarité, pour souligner que celle-ci « permettra l’orientation des financements vers la modernisation des écoles, des établissements de santé, mais également des conditions de travail et d’emploi des agents publics de l’État. »