Le Président de la Transition,le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a eu des échanges francs et sincères avec les hommes et femmes de médias, au palais du bord de mer à Libreville, samedi dernier.
Après avoir écouté ses interlocuteurs, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions ( CTRI), a affirmé sans langue de bois vouloir » rendre à la presse gabonaise ses lettres de noblesse ». Il a invité les représentants du 4e pouvoir à faire désormais leur travail sans crainte de représailles, mais dans le respect des règles de l’art. Fournir des informations sourcées et crédibles.
On peut donc s’attendre à ce que désormais l’accès aux sources d’informations, notamment gouvernementales, ne constitue plus un véritable chemin de croix pour les journalistes au Gabon.
Un soutien conséquent à la presse
Le Président de Transition pourrait ramener à l’immédiat la subvention à la presse à 500 millions FCFA, contre 100 millions de FCFA aujourd’hui, avec des dotations de véhicules de travail aux différentes rédactions. Ces dernières années, on parle de plus en plus de la clochardisation des hommes et femmes de médias au Gabon. Le Président de la Transition s’est engagé à changer cette situation qui n’honore pas le pays, encore moins la presse elle-même.
Revenant sur le calendrier de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a donné quelques indications. Il va falloir dans un premier temps faire un toilettage du corpus législatif avec la rédaction d’une nouvelle Constitution qui sera soumise au peuple par voie référendaire.
Chronogramme de la transition
» Après la Constitution, on va s’attaquer au Code électoral » a précisé le patron de la Transition, indiquant que les nouvelles élections seront organisées à la fin du processus de toilettage du Code électoral. Il a suggéré le retour à une présidentielle à deux tours, avec limitation de mandats.
L’idée des militaires est de consolider la paix, l’unité nationale, et la démocratie. Il s’agira d’organiser une élection présidentielle dont les résultats seront acceptés par toutes les parties, sans contestation ni sans violence.
» Nous voulons redonner au Gabon, une place de choix dans le concert des nations » soutient le nouvel homme fort de Libreville, très applaudi par les journalistes et les patrons de presse, ainsi que la majorité du peuple.
On rappelle que le CTRI a annoncé samedi avec effet immédiat, la réouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, en vue de préserver l’état de droit et les bonnes relations avec les pays voisins et les États du monde, rappelle-t-on.
Avec Christ Noé OSSAMAGHA