Dans sa série de causeries dans les quartiers de Libreville, le cercle de réflexion et d’actions citoyennes (CRAC) a posé ses valises samedi dernier au quartier Belle Vue 2, dans le 3e arrondissement de Libreville.
Dans ce quartier populaire, les responsables de l’association CRAC se sont entretenus avec les habitants. Le ton des échanges était fraternel et les sujets variés. Ce sont les notables de la localité, qui se sont exprimés en premier lieu. Sans langue de bois, ils ont demandé à leurs hôtes de plaider pour eux, auprès des plus hautes autorités du pays, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. Ils réclament notamment l’accès aux services sociaux de base et les équipements collectifs, notamment l’eau potable, un marché moderne, des établissements scolaires et des aires de jeu. « Si le gouvernement veux nos suffrages en 2016, il doit s’atteler à résoudre nos problèmes », ont lancé les habitants.
Les leaders de l’association, prenant la porale à leur tour ont rassuré les populations sur la bonne volonté de l’exécutif à apporter des solutions aux problèmes posés, selon un calendrier d’exécution, qui tient compte des moyens de l’Etat. Ils ont par ailleurs défendu le bilan du président Ali Bongo Ondimba à la tête de l’Etat depuis 6 ans et ont invité les habitants à participer à la vie politique à travers le vote. C’est dans cette veine que le porte-parole du CRAC, Albert Ndoume Edou a appelé les populations de Belle Vue 2 à s’inscrire massivement sur la liste électorale et à accorder encore un délai de grâce au gouvernement, pour ce qui concerne la résolution des problèmes évoqués.
La rencontre de samedi dernier a donné également l’occasion aux membres du CRAC de dénoncer la campagne de dénigrement orchestrée depuis quelques jours à Libreville contre le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Maixent Accrombéssi. Une partie de la population appelle à sa démission, rappelle-t-on.