Au cours de sa traditionnelle conférence de presse tenue ce 6 octobre 2017 à Libreville, Alain Claude Bilie By Nze, Ministre de la communication, porte parole du gouvernement s’est à nouveau prononcé sur le récent arrêté portant sur l’augmentation des frais d’inscription dans les universités et grandes écoles gabonaises. Il a précisé que « l’augmentation de ces frais n’est qu’un ajustement qui doit être fait ».
Le ministre de la communication a expliqué aux journalistes que l’augmentation des frais d’inscription boudés par les étudiants vise avant tout l’autonomisation des universités et des grandes écoles et la réduction des charges de l’Etat. Bilie By Nze a fait savoir que « chaque étudiant coûte la somme de 20 millions FCFA par an à l’Etat gabonais, donc au contribuable, en terme de bourse, des salaires des enseignants et de formation. L’augmentation des frais de scolarité dans ces institutions viendra palier un temps soit peu aux charges de l’Etat », a expliqué le membre du gouvernement. Non sans ajouter que dans toutes les universités de la sous région et même en occident, l’accès aux grandes écoles et universités publiques est payant à cet effet, « nous ne pouvons pas avoir une université au rabais. Donc cet ajustement doit être fait » a lancé Alain Claude Bilie By Nze.
Il a expliqué également que cette augmentation de frais d’écolage participera à l’amélioration de la qualité des enseignements et les conditions d’étude des étudiants.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a annoncé que les frais d’inscription querellés seront légèrement revus à la baisse, après des négociations avec les responsables d’universités et grandes écoles, « pour le bien de tous. »
N’nang Princesse
