« L’Etat a besoin de davantage de serviteurs que de profiteurs », a déclaré le 9 juin dernier à nos confrères de Média241, l’honorable ministre Franck Nguema, dans la foulée des réactions au discours de rupture du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba du 8 juin 2019. Notre synthèse.
« Je retiens du ‘’discours de rupture’’ à l’occasion de la commémoration des 10 ans de la disparition de feu président Omar Bongo Ondimba, du président de la république Ali Bongo Ondimba d’abord la commémoration de la mémoire de son prédécesseur, qui fait partie des pères fondateurs de la nation, qui ont réussi à mettre le Gabon sur les rails. Il s’agit d’un ‘’discours de rupture’’ parce que le chef de l’Etat a fait un constat amer et lucide.
Le président Ali Bongo Ondimba nous a rappelé que ‘’la classe politique dans son ensemble s’est fourvoyée’’. La classe politique est tournante. Ceux qui étaient hier dans la majorité sont dans l’opposition et ceux qui étaient hier dans l’opposition sont dans la majorité aujourd’hui.
Le mot ministre signifie serviteur. Aujourd’hui l’Etat a besoin de davantage de serviteurs que de profiteurs. Or, durant la période du premier mandat du président de la République, ‘’nous avons eu malheureusement trop de profiteurs et trop d’éléphants blancs.’’
Nous assumons la continuité de l’Etat car en qualité de ministres, nous devons assumer ce qui a été fait dans le passé, mais ‘’nous devons surtout réparer’’. Je crois que c’est la mission des nouveaux gouvernants, afin que nous puissions avoir un Gabon meilleur aujourd’hui qu’hier’. C’est pourquoi le chef de l’Etat nous demande ‘’d’aller plus vite, plus loin et plus fort’’. Il nous demande cela parce que ‘’la situation du pays est difficile et demande des reformes courageuses’’ ; elle demande que ‘’la gouvernance change’’ avec ‘’des hommes et des femmes avec beaucoup d’éthique et de probité.’’
Il a décidé de faire un gouvernement plus restreint parce que l’exemple commence toujours par le haut. Si on demande aux Gabonais de faire des efforts, il faut que les gouvernants en fassent aussi pour éviter d’avoir des réformes à deux vitesses.
Le discours du président de la république était un discours empreint d’amour parce qu’il nous a révélé que ‘’la nation gabonaise est un héritage commun que nous devons préserver pour les générations actuelles et les générations futures.’’
Le chef de l’Etat a demande aussi de pouvoir continuer le travail 
sans se soucier de ce que l’on gagne…Au cours de son premier septennat, le Gabon a reçu beaucoup de recettes grâce au prix du baril de pétrole qui était fixé au-delà de 100 dollars. On parle de 25 000 milliards de F CFA. Qu’est-ce que les Gabonais ont ressenti ? Y a-t-il eu un impact sur le panier de la ménagère ? Les infrastructures, l’éducation, la santé, le président de la république a fait un tour d’horizon qui n’est pas reluisant. Mais c’est ça aussi ‘’l’homme nouveau’’ que représente Ali Bongo qui s’est présenté aux Gabonais avec beaucoup d’humilité. Il assure toujours les charges de sa fonction, il est aux commandes, et c’est avec autorité qu’il a demandé que tout cela s’arrête, afin qu’une ‘’nouvelle page de son 2e septennat’’ commence », a réagi le ministre délégué auprès du Premier Ministre, au micro de nos confrères de Média241.
Franck Nguema fait partie de la nouvelle génération de leaders politiques, patriotes, pragmatiques et soucieux du développement du pays et du bien-être des populations gabonaises. . En qualité de député élu du 2e arrondissement de la commune d’Akanda, il a annoncé 200 millions FCFA de ses fonds politiques pour la réalisation des projets communautaires. Une grande première dans la localité.
