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Élections locales : quand la vérité des urnes est déformée par la manipulation des résultats

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Les populations doivent rester vigilantes. Depuis quelques jours, plusieurs interventions publiques de proches de la candidate PDG Peggy Félixi et de son alliée Lessa Annick sèment le doute sur les résultats du scrutin, en multipliant les déclarations contradictoires et souvent infondées. Mais l’examen attentif des procès-verbaux (PV) et les recoupements effectués auprès des candidats et de la commission électorale permettent d’éclairer la situation.

Des procès-verbaux partiels volontairement incomplets

Lors de son intervention, le directeur de campagne de Mme Lessa Annick a brandi un PV du centre de vote Ombele 3, bureau n°3, présidé par M. Mingandza Joseph, affirmant qu’il ne mentionnait que les résultats de sa candidate.

Après vérification, il s’avère que cette situation ne concerne pas uniquement Mme Annick. En effet, tous les représentants des candidats n’ont reçu que des PV partiels, limités aux résultats de leur propre camp.

Ces documents ne comportaient que :
• le nom du candidat et de son suppléant,
• le nom du parti,
• le nombre de voix,
• et le pourcentage obtenu.

Ainsi, Mme Justine Judith Lekogo et son suppléant ont, eux aussi, reçu un PV incomplet indiquant 62 voix (50,40 %) en leur faveur, preuve de leur première place dans ce bureau.

Ce dysfonctionnement résulte non pas d’une fraude des candidats, mais d’une faute manifeste des présidents et membres de bureaux de vote, chargés de remplir correctement les PV officiels.

Dialogue 2 : la preuve affichée contre la falsification

Un autre épisode révèle une tentative de manipulation plus grave encore. Le directeur de campagne de Mme Annick a remis en cause les résultats du centre de vote Dialogue 2, affirmant que Mme Lekogo n’y aurait obtenu que 2 voix. Or, le PV officiel affiché sur place, conformément au Code électoral, mentionne clairement que Mme Lekogo a obtenu 65 voix.

Les documents brandis par le camp adverse ne sont donc rien d’autre qu’une falsification, destinée à inverser les résultats au profit de Mme Peggy Félixi, qui n’avait en réalité recueilli que 22 voix dans ce bureau.

Le rôle suspect d’un document illégal : le « TRAC »

Autre fait troublant : le PDG a diffusé un document baptisé « TRAC », ni signé par la commission provinciale, ni validé par la commission d’arrondissement.

Ce faux document transpose frauduleusement les voix de Mme Lekogo vers Mme Félixi, confirmant une stratégie délibérée de désinformation et de manipulation de l’opinion.

Vigilance citoyenne face aux manipulations

Ces manœuvres visent clairement à détourner la vérité des urnes et à semer la confusion parmi les électeurs. Pourtant, les faits sont clairs : les PV affichés publiquement et consultables par tous confirment la victoire de Mme Justine Judith Lekogo.

Il est donc essentiel que les citoyens refusent de se laisser abuser par des documents falsifiés et des discours de diversion. L’intégrité du vote et la transparence du dépouillement sont des acquis démocratiques qui doivent être protégés.

En conclusion, les tentatives de manipulation observées ne font que renforcer la conviction que Mme Lekogo a remporté cette élection. Les électeurs doivent rester vigilants et exiger que seule la vérité des urnes soit respectée, loin des calculs politiciens et des campagnes de désinformation.

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