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Dieudonné Minlama Mintogo : « le gouvernement est le principal obstacle au développement »

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Dans une déclaration faite devant la presse nationale et internationale le 30 décembre 2019, le Président d’Ensemble Pour la République, ancien Candidat à l’Election Présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo, a mis en cause les membres du gouvernement dans le retard qu’accuse le Gabon en matière de développement.

« Le gouvernement  censé rassurer, trouver des solutions aux difficultés des populations et développer le pays apparait aujourd’hui comme le principal  obstacle à tout développement et au bien-être des gabonaises et des gabonais », a fustigé le Président d’Ensemble pour la République.

Il accuse : « De par ses agissements, ses dérives, ses incapacités, son instabilité, son absence de vision cohérente  et son manque  de leadership, le gouvernent  a plongé le peuple gabonais dans le doute, la méfiance et l’incertitude. »

Dieudonné Minlama Mintogo estime que l’année 2019 a été difficile pour le Gabon. Mais aussi une année d’instabilité et d’incertitude, une année de doute et sombre.

Selon le leader politique, c’est le gouvernement de la République, qui a le mieux exprimé cette instabilité, cette incertitude et ces doutes, remanié 7 fois en l’espace de 12 mois, avec deux déclarations de politique  générale devant de parlement.

Plus grave encore, enfonce Monsieur Minlama Mintogo, « le même gouvernement  vient  de voir  cinq(5) de ses membres ,  et non les moindre,  arrêtés , interrogés , déférés  et actuellement détenus  à la Prison Centrale de Libreville pour  détournement ou complicité de détournements de fonds publics  , blanchiment de capitaux   , concussion et association  des malfaiteurs entres autres. »

Outre les Ministres, « plusieurs Directeurs Généraux  d’entreprises publiques  et parapubliques et  de nombreux Haut Cadres, nommés par le même gouvernement, et pour les mêmes motifs, se trouvent aussi actuellement incarcérés à la Prison Centrale de Libreville », dénonce-t-il.

D’après les premières investigations, on parle des détournements massifs estimés à plusieurs centaines de milliards de Francs CFA. Ces détournements ‘’contrastent, à n’en plus douter, avec le niveau de précarité très avancé dans lequel plus du tiers de la population  gabonaise vit.’’

Dans sa déclaration, Monsieur Minlama Mintogo fait savoir que le Gabon ‘’a pris du retard à tous les niveaux  malgré les moyens colossaux  et d’importantes ressources dont nous disposons.’’ Il devient impératif selon lui de ‘’mettre un terme à cela et de donner une nouvelle chance aux générations actuelles et futures.’’

Surtout un tout autre plan, le leader politique, reconnu pour son franc parler, a demandé au Président de la République de poursuivre l’opération de lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. « Cette lutte ne doit pas se limiter à la seule opération scorpion. Elle doit réexaminer l’opération Mamba et être élargie à tous les cas dénoncés par la Cour des Comptes dans ses différents rapports », a-t-il déclaré.

« Poursuivre l’opération de lutte contre la corruption et le détournement des fonds  publics c’est aussi mettre en place une commission indépendante anti-corruption chargée de récupérer et de rapatrier toutes les sommes d’argent détournées ou  blanchies.

L’Angola, avec la collaboration  de la communauté financière internationale,  vient de récupérer et rapatrier 5 milliards de dollars Us, soit 3000 milliards  de Francs Cfa. Nous aussi  nous le pouvons », a suggéré le Président d’Ensemble pour la République.

Il a demandé aussi au Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba  de doter le pays d’un Gouvernement stable, composé d’Hommes et de Femmes intègres et déterminés, ayant l’amour du pays  et plaçant  l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de tout autre intérêt particulier.

Dieudonné Minlama Mintogo a appelé « toutes les forces vives de la nation à se mettre à la disposition du Président de la République et à l’accompagner dans cette lourde tâche nécessaire pour le développement  social , économique et politique de notre pays. »

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