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Dépénalisation de l’homosexualité : Dieudonné Minlama Mintogo demande au Chef de l’Etat de sauver la République

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L’heure est grave. Le Président d’Ensemble pour la République, candidat à la présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo, dans une déclaration parvenue ce soir à notre rédaction a joint sa voix à celle des milliers de Gabonais, qui sont opposés au ‘’macabre projet’’ du gouvernement visant la dépénalisation de l’homosexualité. Le leader politique ‘’demande au Président de la république, garant de l’unité de la Nation  et de la de stabilité du pays, défenseur de nos  Us , de nos coutumes  et de nos traditions de ramener la paix , la sérénité , l’unité et la quiétude au sein du peuple gabonais en ordonnant le retrait du projet de loi querellé .’’

Déclaration

« Mesdames et Messieurs,

Mes chers compatriotes,

Le Premier Ministre, Monsieur Julien NKOGHE BEKALE, au nom du gouvernement, a saisi le parlement dans le but de retirer l’alinéa 5 de l’article 402 du Code Pénal. Cette démarche vise à dépénaliser l’homosexualité dans notre pays.

Après le vote de cette modification par l’Assemblée Nationale, le pays s’est plongé dans un puit de détresse, de colère, d’indignation, de frustration et de lamentation.

Les Gabonais ; de tous les horizons, de toutes les ethnies, de toutes les religions, de tous les âges, et moi avec ; opposent un refus catégorique à cette démarche et désavouent en même temps le gouvernement et les députés qui ont donné quitus à cette modification.

Les réactions de refus exprimées par les gabonais et les gabonaises doivent être entendues et prises en considération par les plus hautes autorités : c’est ça aussi la démocratie « le pouvoir du peule au peuple et pour le peuple » !

Le sujet est sensible. Il touche les fondements de notre être, de notre culture, de notre histoire commune, de nos croyances, de notre Constitution, de notre pays et de l’avenir de notre société.

Comme le prouve la quasi-totalité des réactions enregistrées, la démarche du Premier Ministre, comporte en elle, des risques de haine, de violence, de déchirures, de déstabilisation et de division du pays.

Aussi, je demande au Président de la république, Garant de l’Unité de la Nation et de la de Stabilité du pays, Défenseur de nos Us, de nos Coutumes et de nos Traditions de ramener la Paix, la Sérénité, l’Unité et la Quiétude au sein du Peuple Gabonais en ordonnant le retrait du Projet de Loi querellé.

Je vous remercie ! »

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