A deux de la prochaine présidentielle, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), bombe le torse et enrôle la quasi-totalité des opposants au régime en place.
René Ndemezo’o Obiang, Frederick Massavala, Christel-Donald Abessolo et aujourd’hui Féfé Onanga entre autres, naguère fer de lance de l’opposition dite radicale, ont quitté le navire fiévreux de Jean Ping, pour rejoindre le camp du parti au pouvoir. Tous disent être devenus plus sages et veulent servir le pays, aux côtés de celui qu’ils ont combattu farouchement en 2016 : Ali Bongo Ondimba.
Le boulevard est donc ouvert pour le candidat naturel du PDG pour la présidentielle de 2023. Le président Ali Bongo Ondimba pourrait remporter incontestablement ce scrutin à la soviétique à l’allure où vont les choses.
Barro Chambrier semble encore un peu fébrile, selon certains analystes, pour faire le poids devant le déferlement des forces du PDG. Jean Ping esseulé, ne pourra pas rebondir avant 2023. La messe est dite pour l’opposition, à moins d’un miracle.
