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Côte d’Ivoire : Olam maintient le cap malgré la chute du prix du régime de palmier à huile

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En Côte d’Ivoire, le prix d’achat du régime de palmier aux planteurs a subi une érosion constante au cours des cinq dernières années.

Il est passé de 63,52 F/kg en 2012 à 37,87 F/kg en 2018. En plus, la situation continue d’empirer dans la mesure où sur les quatre premiers mois de 2019, le prix n’a guère franchi la barre de 34,89 F/kg.

Kogbo Douoba, directeur exécutif de la Fédération Nationale des Unions de sociétés coopératives et des Sociétés coopératives de Planteurs de Palmier à huile de Côte d’Ivoire (Fenacopah-ci), s’est inquiété de cette situation, le 28 mai, à l’occasion d’un point de presse qu’il a animé au siège de la Fenacopaci sis à Angré. « La pérennité de la filière palmier à huile de Côte d’Ivoire est confrontée à de graves difficultés. Cette menace provient essentiellement de la chute continue du prix d’achat des régimes de palme, entrainant la baisse drastique des revenus des planteurs villageois, acteurs importants de la filière qui fournissent aux huileries de palmes plus de 60% des productions de régimes traités », a-t-il expliqué .

Tout en invitant tous les acteurs de l’Interprofession et également l’Etat qui vient d’installer le Conseil hévea-palmier à huile, à mettre ensemble leurs expériences et leurs moyens dans les plus brefs délais, pour trouver des solutions consensuelles à cette problématique. Avec une production de 500.000 tonnes d’huile de palme brute par an, la Côte d’Ivoire occupe le deuxième producteur et le premier exportateur africain d’huile de palme brute.

Malgré la mévente des régimes, il est important de noter tout de même que  le géant singapourien Olam maintient le cap en terme de création d’emplois, de régularité dans le paiement des salaires et de projection, avec des projets audacieux.

Au Gabon par exemple, le groupe Olam s’est imposé  comme leader dans la lutte contre le chômage en 2018, avec près de 12 000 créés en 12 mois. Ce qui fait actuellement du secteur agricole dans ce pays, le 2e pourvoyeur d’emplois, après la fonction publique.

Avec Financial Afrik

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