Un modèle de véhicules permettant de se déplacer en voiture volante sur de petits trajets du quotidien est en développement au Japon. L’objectif : un lancement pour 2023
Dans les univers de Blade Runner, Star Wars ou encore de Retour vers le futur, conduire une voiture volante est à la portée de tous. Dès 2023, cela pourrait devenir concret au Japon. « Nous pourrions ainsi utiliser l’espace aérien pour aller au bureau ou faire une course », imagine Tomohiro Fukuzawa, 31ans, directeur de l’entreprise japonaise Skydrive.
Ancien salarié du géant Toyota et spécialisé dans la conception de voitures électriques, il a fondé Skydrive, « conduire dans le ciel » en anglais, à l’automne. Tout a commencé il y a quatre ans quand, avec un groupe de travail composé de passionnés d’ingénierie mécanique, il a planché sur un premier modèle. Puis tout est allé très vite. Les tests menés à l’été 2018 sont de bon augure, à tel point qu’un lancement commercial est annoncé pour 2023.
« Pour le moment, les entreprises intéressées sont celles qui transportent des matériaux ou rencontrent des problématiques de relief, d’altitude sur leur territoire, précise Tomohiro Fukuzawa. Dans un second temps, nous voulons que les véhicules soient surtout utilisés comme des voitures classiques, par les particuliers. C’est pour cela qu’elles sont conçues. »
Réduire le bruit
À l’horizon 2030, Skydrive imagine une flotte de voitures volantes dans le ciel. « Chaque véhicule pourra transporter jusqu’à deux personnes, explique-t-il.Nous devons encore optimiser l’autonomie des batteries, réduire l’espace nécessaire pour le décollage et l’atterrissage du véhicule et réduire le bruit de la voiture, qui reste encore important. » Autre problématique : « L’influence du vent sur la conduite. »
Mais « nous éliminons beaucoup de problèmes liés au trafic routier classique ».Pour Tomohiro Fukuzawa, le fait qu’un projet de ce type naisse en Asie lui semble particulièrement pertinent car « les villes sont encombrées et les espaces plus restreints qu’ailleurs. Ce type de projets peut s’inscrire naturellement dans le territoire.»
Source :Ouest France