Dans son discours de ce 8 juin 2019, le président Ali Bongo a appelé au renforcement de la lutte contre la corruption, véritable « gangrène » de l’économie gabonaise.
« Il est capital pour notre nation d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène nos institutions », a martelé le chef de l’Etat.
Et d’ajouter : « Il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat a consentis. »
Dans la même veine le président gabonais a dénoncé : « Partout c’est la même gabegie, la même négligence, le manque de civisme et de promotion du vivre ensemble. »
Ali Bongo a invité ses collaborateurs à intensifier les réformes amorcées en 2018, notamment celles de l’Etat et des finances publiques.
Il a appelé aussi à accélérer la réforme de l’Education afin de « favoriser une meilleure insertion professionnelle » des jeunes.
Mais surtout le président gabonais promet accélérer la diversification des modèles économiques, afin de favoriser la création d’emplois. Une absolue priorité « car le chômage, l’oisiveté, l’absence de perspectives d’avenir sont un fléau, une gangrène, un poison qui mine toute société. »