L’éventualité d’une rareté des antirétroviraux était au centre d’une séance de travail présidée ce mardi 05 mars par le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé. Le ministre d’état au Budget, Jean Fidèle Otandault, a rassuré, en précisant que ses services ont pris les dispositions nécessaires et urgentes pour qu’à l’avenir le Gabon ne connaisse plus une situation similaire.
Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, a présidé une séance de travail ce mardi 05 mars à Libreville sur l’éventualité d’une pénurie du médicament, notamment les antirétroviraux dont 38 000 malades sont sur le point d’en être privés.
Pour ne plus être confronté à une telle situation, le Chef du gouvernement préconise que l’on sorte de l’urgence. Pour lui, il faut «s’arrimer davantage à la planification».
Pour ce faire, Julien Nkoghé Békalé a invité l’ensemble des personnalités concernées par le circuit du médicament, à mettre en place «une vraie politique du médicament». De même qu’il souhaite que soit restauré l’Office National Pharmaceutique pour une réelle autonomie du secteur (médicaments).
Le locataire de l’immeuble du 2 décembre, qui avait prôné l’amélioration de l’offre de santé aussi bien pendant le dernier séminaire gouvernemental que pendant sa déclaration de politique générale, a demandé aux membres du gouvernement et aux acteurs concernés par la question de la chaîne de distribution du médicament, de «dépenser l’argent avec justesse et efficacité au profit des populations», car selon lui, «on ne choisit pas une catégorie de médicaments ou de tomber malade».
A l’occasion, le ministre d’Etat au Budget, Jean Fidèle Otandault a rassuré au Chef du gouvernement de ce que ses services ont pris les dispositions nécessaires et urgentes pour ne plus connaître une situation similaire à l’avenir.
Les ministres d’Etats à la Santé, Denise Mekam’ne Edzidzie, au Budget, Jean Fidèle Otandault et le ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandaga ont pris part à ladite séance de travail.
Avec l’AGP