Le ministre gabonais de la Pêche et de mer, Prisca Nlend Koho, par ailleurs directrice nationale des Assurances et présidente du conseil d’administration de la compagnie Commune de réassurance des Etats-membres de la conférence inter africaine des marchés des assurances a reçu le 25 mai dernier, au Palais des congrès à Yaoundé (Cameroun), le Prix spécial du jury, pour son dynamisme dans le secteur des assurances, informe la presse locale, lors de la première édition d’ Africa Womens’s Awards.
« Je teins à remercier particulièrement l’initiatrice de cet événement qui honnore les femmes africaines qui impactent madame Marthe Dikongo Dinaly. Je dédie ce prix à celui a fait de moi celle que je suis, Jésus-Christ, à mes parents et à mon époux, et à tous ceux qui m’ont accompagné pour le développement du secteur des assurances dans notre pays et dans le continent », a déclaré le ministre gabonais de la pêche et de la mère.
« Je suis profondément touchée par cette distinction d’abord en tant que femme, ensuite en tant que Gabonais et Africaine », a-elle ajouté, lors de la cérémonie de la remise des trophées.
Diplômée de l’École Nationale des Assurances de Paris et titulaire d’un master 2 en sciences économique et de gestion, avec une spécialisation en administration des entreprises, Prisca Koho Nlend a été promue en 2013 à la Direction Générale de la Dette du Gabon en qualité de directrice de la stratégie de la dette avant d’être nommée en mars 2016 au poste de directrice générale des assurances du Gabon. Fort de son bon bilan à la tête de cette entreprise, elle ne tarde pas à être portée, en juillet 2017, par ses pairs à la présidence du conseil d’administration de la Compagnie commune de réassurance des États-membres de la Conférence inter-africaine des marchés des assurances (Cica Ré).
Elle est entrée au gouvernement en janvier 2019 en qualité de ministre de la Pêche et de la mer. Un département vital pour l’économie gabonaise. Son principal défi est de promouvoir la gestion durable des ressources marines et halieutiques, tout en veillant à conforter les entreprises gabonaises évoluant dans ce secteur et qui souffrent parfois de la concurrence des bateaux étrangers.