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Maroc : manifestations de rue contre la vie chère

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Des mouvements de protestation ont vu le jour, dans les villes marocaines de Casablanca, Fès, Agadir, Meknès et Safi. Samedi dernier, des centaines de Marocains sont descendus dans les rues pour décrier la flambée des prix.

Plusieurs villes marocaines ont connu des remous, dans la soirée de ce samedi 8 avril 2023. Des activistes, relève Anadolu, ont organisé une manifestation dans la ville de Rabat, à l’appel du Front national marocain. L’objectif étant de protester « contre la flambée des prix des denrées alimentaires et des services de base ».

Dans les villes de Casablanca, Agadir, Fès, Meknès et Safi, les manifestants ont brandi des banderoles exigeant l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Ils ont en outre appelé à un rejet des prix jugés trop élevés au royaume chérifien. Surtout dans un contexte de crise ukrainienne où certaines denrées se font de plus en plus rares.

Les manifestants ont appelé les autorités à adopter de nouvelles mesures. Celles-ci, indique-t-on, devraient aider à stopper la flambée des prix des matières premières et ceux du carburant. Notons qu’au Maroc, le taux d’inflation annuel a pris l’ascenseur pour se retrouver à 10,1% en février dernier. Alors qu’il était à 8,9% en janvier, il était plutôt attendu pour connaître une baisse.

Récurrentes manifestations au Maroc

Pourtant au mois de février, le gouvernement marocain avait annoncé avoir pris des mesures pour assurer un approvisionnement normal des marchés. Lesquelles mesures étaient, en effet, attendues, comme promis d’ailleurs par le gouvernement, pour stabiliser les prix des denrées alimentaires. Ce qui n’a pas été le cas, raison de la colère des Marocains qui ont investi les rues de certaines villes.

Notons par ailleurs que les manifestations de ce genre sont récurrentes au Maroc. On se souvient, dimanche 19 février dernier, que de nombreux Marocains avaient organisé des rassemblements pour les mêmes revendications : la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant. Les manifestations avaient eu lieu principalement à Rabat et autre Casablanca.

A l’appel de la CDT (Confédération démocratique du travail), un sit-in avait été organisé devant les sièges des sections locales de la centrale syndicale. Invoquant la crise sanitaire du Covid-19, les autorités avaient interdit les marches. A l’époque, les prix des légumes, des fruits, de la viande et celui du carburant avaient pris l’ascenseur.

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