Quel mécanisme mettre en place pour amortir le choc économique, politique, social et environnemental lié à la pandémie du coronavirus, de sorte à ne pas affecter le programme de relance économique du Gabon en cours avec le Fonds Monétaire International?
C’est sur ce questionnement que s’est tenu, sur invitation de Nicaise Moulombi, président de l’organisation non gouvernementale Croissance Saine Environnement, une vidéo conférence entre les organisations de la Société Civile Gabonaise et Poplawski Ribeiro MARCOS, représentant résident du FMI au Gabon, informent nos collègues de Plus Infos.
Alors que Libreville est sur un programme de relance économique avec l’institution financière de Breton Wood, la démarche du Réseau de l’Organisation de la Société Civil (OSC) pour l’économie verte en Afrique Central, le Haut Conseil des Acteurs non Etatique, la Société gabonaise d’évaluation des politiques publics, l’ONG Malachie, et les membres des OSC au groupe d’intérêt ITIE-Gabon, visait d’avoir des éclaircissements sur l’impact sur l’économie du pays par rapport au covid-19. Et comment sortir de cette double crise à la fois sanitaire et économique ?
“La pandémie du coronavirus qui touche l’ensemble des Etats de l’espace CEEAC et dans le monde ne peut laisser les acteurs de la Société Civile Gabonaise insensible, et craignant les répercussions sur notre économie et, par ricochet notre quotidien, nous avons estimé qu’il est de notre devoir de nous renseigner sur ce qui nous attend et comment à notre niveau nous pourrions venir en appui aux efforts que consent déjà le gouvernement”, s’est confié Nicaise Moulombi, cité par notre source.
Les échanges entre le Représentant Résident du FMI et la Société Civile ont mis en évidence un risque de crise alimentaire qui se profile à l’horizon si et seulement si la pandémie continue encore longtemps à sévir.
Les points à l’ordre du jour ont porté sur : la chute du prix du baril du pétrole ; les forêts ; les mines ; le palmier à huile ; les fonds souverains.
Au titre des recommandations, la société civile invite le gouvernement à l’opérationnalisation du groupe d’intérêt ITIE Gabon ; l’ouverture des discussions entre le Gouvernement et la Société Civile. De même, elle recommande la redynamisation de l’agriculture rurale et invite de ce fait l’Etat à mettre sur pied un mécanisme d’urgence d’appuis.