Le Ministre de l’Energie, Pascal Houangni Ambouroue a rencontré la presse nationale ce vendredi à Libreville. Au menu de la rencontre, les détails sur la seconde phase de gratuité de l’eau potable et de l’électricité.
Selon le membre du gouvernement, cette seconde phase de gratuité de l’eau potable et de l’électricité, qui coïncide avec la levée de l’état d’urgence sanitaire et la reprise des activités essentielles, ne concerne que les Gabonais économiquement faibles (GEF), qui sont classés dans la catégorie des clients sociaux de la SEEG. Elle devrait coûter près de 3 milliards FCFA à l’Etat.
Précisions importantes
Les clients sociaux de la SEEG sont ceux qui ont une consommation inférieure ou égale à 15 mètres cube d’eau par mois. Les portefeuilles de ces derniers seront automatiquement accrédités. En électricités, les clients sociaux sont ceux qui ont souscrit à une puissance inférieure ou égale à 3 KW. Les portefeuilles de ces derniers seront accrédités par la SEEG à hauteur de 20 000 FCFA TTC.
Plus de 44 000 abonnés en eau et plus de 100 000 abonnés en électricités
En termes du nombre de bénéficiaires, la seconde phase touchera environ 44 197 abonnés en eau et 115 951 abonnés en électricité intégrant aussi bien ceux disposant d’un compteur classique que d’un compteur EDAN. Le cout de l’opération correspond à deux milliards neuf cent quatre-vingt et un millions neuf cent soixante-quinze mille (2.981.975.000 FCFA).
Le Ministre de l’Energie a promis de solliciter son collègue de l’Economie et des Finances, afin de réaliser un audit financier de la mise en œuvre des phases 1 et 2 de la mesure de gratuité de l’eau et de l’électricité, et ce conformément aux instructions du Président de la république, qui prône une politique de tolérance 0 à l’égard de la distraction des deniers publics.
Rappelons que la première phase de gratuité de l’eau et de l’électricité répondait surtout à un impératif d’état d’urgence sanitaire avec comme corollaire immédiat l’instauration d’un confinement total dans le Grand Libreville, où vit plus de la moitié de la population gabonaise, avec de multiples incidences socio-économiques. Notamment l’arrêt de toutes les activités et donc l’affaiblissement des revenus des ménages. Cette phase a touché plus de foyers et a bénéficié d’un financement public de l’ordre de 6 milliards FCFA, soit 4 milliards pour les consommations d’électricité et 2 milliards pour l’eau. La SEEG a déboursé en son compte propre plus d’un milliard de FCFA pour accompagner l’Etat lors de cette première phase.
