Nous célébrons aujourd’hui la 32 ème édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
C’est une journée qui rappelle non seulement à la population que le VIH n’a pas disparu, mais aussi au gouvernement que la santé est un droit humain.
La santé doit être une priorité d’investissement de premier plan. Il est donc important de prendre conscience de ce que pour mettre fin au SIDA nous devrions être solidaires les uns des autres et partager les responsabilités.
L’augmentation du financement de la riposte au sida, la sensibilisation accrue concernant l’impact du VIH sur la vie des personnes, l’éradication des stigmatisations et discriminations, mais aussi l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH restent essentiels.
En 2020 la pandémie de COVID-19 et ses répercussions ont monopolisé l’attention du monde entier. Certains malades du VIH SIDA ont malheureusement vu leur traitement interrompu par les mesures de confinement dues à cette pandémie. Les services de lutte contre le VIH ont dû fermer, ou se sont retrouvés dans l’incapacité de fournir des traitements antirétroviraux, du fait de perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.
Avec près de 26 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique, il est important de rappeler à nos gouvernants qu’à ce jour le SIDA tue plus que la pandémie du covid-19.
Prenons nos responsabilités et sauvons des vies.
Justine Judith Lekogo