La dynamique de diversification de l’économie adoptée au Gabon, a permis le développement de nouveaux secteurs d’activités, notamment dans le secteur agroalimentaire, selon une analyse de la direction générale du Trésor français.
La direction générale du Trésor français, dans la houache des investissements massifs consentis par le groupe Olam depuis 2010 dans différents domaines, à savoir, les cultures de l’huile de palme, de l’hévéa et du caoutchouc, en a ressorti un rapport, qui consolide la position du groupe au top des partenaires développement du Gabon. Ces investissements se sont développés à une échelle industrielle. Olam, le géant syngapourien a en effet investi la bagatelle somme de deux (2) milliards d’euros (plus de 1310 milliards de FCFA), soit plus de 45 % du montant total des IDE entrants au Gabon sur cette période.
Le Gouvernement gabonais, s’étant donné comme cheval de bataille, la réduction des importations alimentaires, qui sont à plus de 80% , avait adopté en 2014 un ambitieux programme de développement agricole : programme GRAINE, piloté par la Société gabonaise de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER); société para étatique résultante d’un partenariat public-privé entre le groupe Olam et l’État gabonais. L’État gabonais étant l’actionnaire majoritaire à hauteur de 60%.
Le secteur agricole demeure aujourd’hui le premier pourvoyeur d’emplois au Gabon en dehors de la fonction publique, notamment avec la baisse d’activités dans le domaine forestier.
L’arrivée de la société internationale Olam au Gabon a participé au bouleversement de l’échiquier économique du pays. En effet, cette entreprise et SOTRADER à elles seules ont créé 10 813 emplois en 2018 au pays d’Ali Bongo, selon des sources officielles.