Le secteur agricole demeure le premier pourvoyeur d’emplois au Gabon en dehors de la fonction publique depuis quelques années, notamment avec la baisse d’activités dans le domaine forestier.
L’arrivée de la société internationale Olam au Gabon a participé au bouleversement de l’échiquier économique du pays. En effet, cette entreprise et SOTRADER à elles seules ont créé 10 813 emplois en 2018, selon une information de la présidence de la république.
Le secteur agricole est porteur d’opportunités pour les apprenants et les jeunes. Il en est de même pour plusieurs autres secteurs tels que les mines, la métallurgie ou encore la pétrochimie, dans lesquels il existe un réel besoin, mais faute de formation et/ou de qualification, les entreprises se trouvent obligées de solliciter du ministère du travail, une autorisation de recruter une main d’œuvre étrangère.
La formation, conformément aux recommandations de la taskforce sur l’éducation, doit s’inscrire dans la logique de répondre aux besoins identifiés en amont, au sein des entreprises. Ceci permettra de booster l’employabilité de nos jeunes compatriotes et d’atteindre les objectifs visés par les plus hautes autorités.