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Covid-19 : le Gabon peut-il éviter la catastrophe ?

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Tous les pays africains qui affichent une meilleure résistance face à la pandémie du Covid-19 sans exception ont adopté des solutions endogènes pour briser les chaines de transmissions du virus. On peut citer entre autres le Burkina Faso, le Bénin, le Madagascar, et même le Cameroun voisin.

Le traitement malgache contre la pandémie, le Covid-Organics, utilisé à titre préventif et curatif est déjà adopté en Afrique de l’Ouest et même dans certains pays de la sous-région d’Afrique centrale.

Au Cameroun, le traitement mis en place par Mgr Kleda, phytothérapeute et archevêque de Douala est déjà utilisé dans trois centres de santé de la capitale économique.  L’homme de Dieu reçoit de nombreux soutiens financiers, pour poursuivre et approfondir ses recherches.

Au Gabon, une frange de chercheurs et tradipraticiens, répondant à l’appel du chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, ont présenté leur trouvaille : la Fagaricine, qui pourrait avoir des vertus pour combattre efficacement le coronavirus.  La nouvelle a été accueillie avec peu d’enthousiasme par le Copil, alors que le Gabon, avec moins de 2 millions d’habitants compte en moyenne plus de 70 cas de contamination au Covid-19 par jour.  Pour la seule journée du 8 mai 2020, il y a eu 116 cas testés positifs au Covid-19.

On ne réinvente pas roue. Si le pays veut éviter la catastrophe, l’une des pistes intéressante serait de commander le Covid-Organics et le distribuer à la population à titre préventif surtout contre le Covid-19. Ce qui permettra entre autre à court terme la reprise des cours au Gabon. L’idée est défendue également par le groupe parlementaire RV.

L’autre piste, solution endogène serait la validation de la Fagaricine. Le gouvernement pourrait donc soutenir les chercheurs locaux pour la production massive du médicament, lequel devrait être distribué aux populations à titre préventif. En situation de guerre sanitaire, a-t-on besoin de la validation de l’OMS ?

Une petite leçon d’histoire. Le médecin et chercheur Français Didier Raoult a été combattu pour sa Chloroquine à Marseille, alors que la France comptait des milliers de  décès dus au Covid-19. Chacun connait la suite de l’histoire. En situation de péril, ‘’ tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces et les vertus diplomatiques peuvent s’écrire entre guillemets.’’

« Ce serait une grave erreur pour le Gabon, tout comme pour les autres pays du continent, de vouloir faire face au Covid-19, en copiant sans adaptation, les stratégies des pays du Nord. La riposte contre cette pandémie doit être également culturelle », a déclaré un chercheur local.

 

 

 

 

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