Libreville, (Courrier des Journalistes)-Le Ministre du commerce Hugues Mbadinga vient de rencontrer à Libreville les représentants des syndicats des commerçants très remontés en raison de multiples taxes auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leurs activités.
Le ministre du Commerce a rassuré les partenaires sociaux, qui s’apprêtaient à lancer un mouvement d’humeur dans l’ensemble des marchés de Libreville, afin de dénoncer le harcèlement des agents de l’hôtel de ville et autres contrôleurs chargés du recouvrement des taxes. Une situation selon les syndicats qui devient insupportable.
Le Ministre a également annoncé une rencontre entre les représentants des ministères du Commerce, de l’Intérieur, de l’Economie, de l’Agriculture et les agents de l’hôtel de ville de Libreville, afin de normaliser et mieux réguler la collecte des taxes dans les différents marchés de la capitale gabonaise.
« Le gouvernement ne souhaite pas la grève ou une baisse d’activités, qui peuvent pénaliser la population. Nous avons reçu plusieurs commerçants, qui se plaignent des contrôles excessifs, qui ne se reposent pas sur la loi. Cette situation doit être clarifiée. On ne peut pas avoir des multiples contrôles avec les contrôleurs désignés », a déclaré le ministre du commerce Hugues Mbadinga.
« Nous refusons les vagues d’augmentations de taxes de tout genre », a rouspété le président du syndicat des boulangers du Gabon, Jaber Nguembet Yasser. La Présidente de la coopérative des commerçantes, Pierrette Becka a expliqué à la presse que plus de 100 femmes ont déjà abandonné leurs étals de commerces à cause de la multitudes de taxes qui leur sont imposées, parfois quotidiennement.
Entre les contrôleurs des Douanes, les agents du Ministères du Commerce, les éléments de l’hôtel de ville de Libreville, qui rodent dans les marchés de Libreville, les commerçants ne savent plus où mettre la tête.
Les opérateurs économiques ont vidé leurs cœurs devant le Ministre du Commerce et attendent beaucoup de lui, pour exercer tranquillement leurs activités. Trop de taxes tuent le commerce.
Le dialogue est désormais ouvert avec les partenaires sociaux.
Avec Guy Germain Maganga Nziengui