Secoué ces dernières années par une série de scandales, le groupe bancaire gabonais BGFI a décidé de renforcer son dispositif de surveillance, renseigne le site de l’hebdomadaire Jeune Afrique.
BGFIBank est contraint de montrer patte blanche. En juillet 2018, le groupe gabonais renforçait son dispositif de contrôle et de surveillance en nommant de nouveaux responsables. Ces désignations intervenaient quelques mois après un autre événement passé inaperçu : en avril, BGFI a publié – une première – son rapport de contrôle interne pour 2017. Ce document nous apprend notamment que « l’exposition du Groupe BGFIBank aux risques est globalement restée “majeure” sur 2017, malgré les améliorations relevées sur l’ensemble des filières ».
Par ces différentes mesures, le groupe dirigé par Henri-Claude Oyima tente de redorer une image ternie ces dernières années par des affaires à répétition dans plusieurs de ses onze filiales : Gabon, Congo, RDC, Guinée équatoriale, São Tomé-et-Príncipe, Cameroun, Côte d’Ivoire, Bénin, Sénégal, Madagascar et Europe.