La lady, la ponceuse, la créatrice de la ponce attitude règne sur le trône du bikutsi nouvelle génération.
A ces débuts en 2006 avec la chanson le ventre et le bas ventre dans un bikutsi hardcore et presque « sauvage », jusqu’en 2016 pour un style un peu plus moderne, Lady Ponce n’a cessé de nous faire vibrer et nous faire sourire.
Du ventre au bas ventre…
Elue meilleure voix et révélation féminine à ses débuts, Rufine Adèle Ngono de son vrai nom, a débuté sa carrière en 2006 avec l’album « le ventre ». Cependant, ses premiers pas dans la musique remontent à l’âge de 10 ans quand elle chante pour la première fois devant un public lors de la visite du sous-préfet. Pour ceux qui ne le savent pas celle qui est maintenant la ponceuse voulait d’abord devenir une sœur religieuse, « chut », c’est entre nous.
Après avoir rejoint le cabaret CASCADE, elle est initiée à la théorie du Jazz par le groupe VIBRATION avec qui elle évolue pendant quelques temps tout en élargissant son répertoire sur les rythmes plus chauds comme le Bikutsi – Makossa – Ndombolo – Salsa. Mais, ses premières orientations restent le folklore et ses idoles : SALLY Nyolo, COCO Ateba, Anne Marie NZIE. Alors que le cabaret bat son plein, LADY PONCE rejoint la célèbre troupe « AKOAK » véritable fondement musical et enregistreront un album de dix titres dont la sortie sera retardée. Heureusement pour nous en 2004, la diva entre en studio pour la réalisation de son premier album « le ventre » qui va la propulser en haut de tous les hits camerounais.
Une évolution vers…
En tout, cinq albums démontrant l’évolution artistique de la star du bikutsi. Elle a su changer pour s’arrimer aux exigences de son public varié. Chaque album montre un côté de la ponceuse « le ventre et le bas ventre, en passant par la loi du talon, bombe A et le tout dernier bain de son où la ponceuse montre son côté diva avec des feauturing avec X-maleya le groupe pop le plus en vue de la scène musicale camerounaise. L’artiste a également valsé autour de plusieurs styles vestimentaires évoluant en même temps que sa musique. On a assisté aux longues nattes agrémentées de perles, de la longue greffe « brésilienne » ras du sol, de la punk afro et des dread locks à l’américaine.
La bête de scène
Tous les fans qui ont assisté un jour à son concert en sont ressortis extasiés tellement elle met le feu. Héritage de laborieuses nuits dans les cabarets. Lady Ponce c’est non seulement une artiste musicienne mais aussi une « danseuse de feu » avec un coup de rein signature perso. Vue sur tous ses concerts au Cameroun et dans tout le monde entier. Dynastie Le Tigre dit d’ailleurs dans un de ses tubes « je n’ai pas le coup de rein magnifique de Lady Ponce »
Des featurings avec les plus grands
Lady Ponce a remporté de nombreux prix sur le plan national qu’international grâce à son talent mais aussi aux différents featurings avec d’autres artistes comme celui avec Koffi Olomidé. Qui ne s’est pas secoué sur son duo avec le dj Manu Killer ou alors, vibré sur « koum koum », son hit avec le groupe camerounais X-maleya ? La lady veut s’ouvrir au monde et ouvrir également sa musique pour un échange et une homogénéité culturelle et une mondialisation musicale. Elle suit son temps, et créé les tendances. Ahidjo Mamadou dit à son propos « Lady Ponce, l’étoile filante du Bikutsi » dans leur featuring
Lady Ponce a d’ailleurs dit à propos de son dernier album bain de sons, « ’ai pris du temps pour faire cet album. Une façon de dire qu’aujourd’hui, je n’ai plus de pression. Je sais où je vais, je sais ce que je représente pour le Cameroun. Je ne suis pas en aventure dans la musique. La musique, c’est mon travail, c’est ma vie. La musique, ce n’est pas de la concurrence, c’est tout simplement l’histoire de l’art de mon pays le Cameroun ».
Source : Afrcapresse.com