Le nœud gordien entre le directeur général du Bureau gabonais des droits d’auteur et droits voisins (Bugada) et les artistes a été dénoué par le ministre en charge de la Culture, lors de la réunion tripartite qu’il a présidée. Pour Franck Nguema, le principe de paiement des droits d’auteur antérieur doit être reconduit.
La « guerre » intestine à la commission d’examen de projets et de réformes sur la propriété littéraire et artistique. Les protagonistes, le directeur général du Bureau gabonais des droits d’auteur et droits voisins (Bugada), Maximin Obame Ella, et le collectif des artistes, ont accordé leurs violons (sur la clé de répartition des droits d’auteur), lundi, en début de soirée, grâce à la médiation du ministre en charge de la Culture, Franck Nguema, renseigne le quotidien l’Union.
« Nous sortons de cette réunion avec le ministre avec la satisfaction que dans les semaines qui vont suivre les droits d’auteur vont être payés. Il y a un travail que les associations présentes vont entreprendre avec le Bugada pour convenir des modalités de ces paiements », a déclaré Dominique Douma, président de la Corporation des artistes réunis (CAR), cité par notre source. Et d’ajouter : « Il n’y a plus de discorde parce que devant le ministre qui a été l’arbitre, nous sommes tombés d’accord sur les modalités de perception et de répartition ».
Pour l’année 2018, les droits d’auteur seront payés de façon forfaitaire. Mais, seuls les artistes inscrits au Bugada et respectant les modalités requises percevront les droits d’auteur.