En publiant la liste, la localisation et les raisons de la fermeture de 57 cliniques illégales de la capitale gabonaise, sur les 96 contrôlées, le ministère de la Santé rassure des populations qui ne demandaient que cela.
Depuis le week-end écoulé, le ministère de la Santé a divulgué les noms des cliniques qui ne répondent pas aux normes à Libreville et ses environs, informe l‘AGP. Enfin, diront plusieurs. Car depuis le début de cette opération de contrôle de conformité, le 29 janvier dernier, les populations faisaient beaucoup plus face à des informations statistiques qu’à une réelle information sur les structures à ne plus fréquenter. C’est désormais chose faite. La minutie de la tâche, qui s’est certainement confondue à une complaisance vis-à-vis des promoteurs sanitaires incriminés, a finalement accouché d’un travail apprécié. Autant dire que le même soin est attendu dans la poursuite de cette opération dans l’arrière-pays, comme l’avait promis le ministre d’Etat à la Santé, Me Denise Mekam’ne Edzidzie, souligne notre source.
Cet exemple de clarté gagnerait d’ailleurs à s’ériger en norme au sortir de telles opérations de contrôle, tout secteur confondu. Ce d’autant que les incohérences comme celles épinglées par le ministère de la Santé sont observables dans plusieurs autres domaines d’activités. L’on se souvient, pour ne citer que ce cas précis, du moratoire d’un an accordé, le mois passé, aux universités privées qui ne répondent pas aux normes par le ministre de tutelle, Jean De Dieu Moukagni Iwangou, sans pour autant qu’il ne précise de quels établissements il s’agissait. Alors, oui, clarté dans l’action publique, les populations la réclame.