Début mai, on apprenait que des adultes s’introduisaient dans des établissements scolaires secondaires de la capitale gabonaise, en vue de proposer des rapports sexuels aux jeunes adolescentes vierges, contre des fortes sommes d’argent et des téléphones portables, dernière génération.
Les faits ont été abondamment relayés sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation des parents d’élèves et de la société civile locale.
Aux dernières nouvelles, le parquet de Libreville aurait ouvert une enquête sur ce scandale, en vue de mettre la main sur les auteurs des faits cités.
Il faut espérer que l’enquête ouverte ira jusqu’au bout car, il s’agit de protéger la jeunesse gabonaise et de faire en sorte que l’école soit toujours un milieu de transmission des connaissances et non un graal noir.
Il est plus que jamais temps de donner aux enfants une éducation saine, afin de les protéger contre les appétits maléfiques des prédateurs sexuels qui s’attaquent aujourd’hui sans vergogne aux mineures de 10 ans.
Le mal est profond, notre société est malade. La Plateforme « Femme lève-toi » est montée au créneau le 24 mai dernier pour dire toute sa colère et son indignation face à la dégradation des mœurs et au phénomène des placements qui prend de l’ampleur dans notre pays. L’Etat devrait prendre le relai et ne pas se mettre du coté des sorciers via un silence coupable. En tout cas, le peuple gabonais attend l’aboutissement de l’enquête.
