Ils étaient sur une embarcation transportant 150 à 180 personnes, dont des femmes et surtout des jeunes âgés de 20 à 30 ans, partie depuis la Gambie.
Selon une information de l’Express, Plus de 60 migrants partis de Gambie sont morts mercredi dans le naufrage de leur embarcation au large de la Mauritanie, un drame qui rappelle combien les migrations clandestines de l’Afrique vers l’Europe restent meurtrières. « C’est à notre connaissance un des pires naufrages cette année » sur cette voie de migration par l’Atlantique, a indiqué la porte-parole de l’OIM en Afrique de l’Ouest, Florence Kim.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fait état de 62 décès, une source sécuritaire de 63 morts après que cinq corps eurent été rejetés par la mer ce jeudi, au lendemain du désastre. Un possible présage d’un bilan plus lourd encore est attendu dans les prochains jours.
« Des femmes et surtout des jeunes »
C’est aussi un nouveau témoignage des risques considérables que prennent de très nombreux Africains pour tenter de gagner l’Europe pour un mélange de raisons économiques, sociales ou politiques, et du coût humain de ces migrations, qui ont causé des milliers de morts.
Le groupe venait de Gambie, l’un des plus petits pays d’Afrique, mais aussi l’un de ceux qui, en proportion de sa population d’environ deux millions d’habitants, connaissent le plus de départs. Il était parti le 27 novembre, selon l’OIM.