« Les commerçants doivent regagner les marchés faits pour eux et non s’installer sur les trottoirs, cela ne fait pas beau pour la ville et même pour leur propre sécurité. »
C’est le message fort que l’équipe de l’hôtel de ville de Libreville, conduite vendredi dernier par l’inspecteur Général Municipal, Armand Da Graçia, qu’accompagnaient ses collaborateurs a réitéré aux commerçants de certains marchés de la capitale gabonaise, ayant installé étals de commerce et comptoirs sur la place publique.
L’opération « Libérez les trottoirs » s’est poursuivie ce vendredi donc sur les sites du carrefour de la Cité des Ailes, à Okala, aux Charbonnages, aux échangeurs de Nzeng-Ayong et d’Awendjé et enfin à l’échangeur de IAI. Ici et là, les vendeurs et vendeuses se sont installés anarchiquement sur les trottoirs avec tous les risques que cela comporte pour leurs vies et celles de leurs clients.
Chose curieuse : de nombreux marchés construits par le gouvernement sont presque vides, alors que les trottoirs sont pris d’assauts quotidiennement par les commerçants.
Les autorités municipales comptent aller au bout de leur logique en libérant les espaces publics. « La capitale changera de visage, les commerçants quitteront les trottoirs pour regagner les marchés et c’est non négociable », a martelé l’édile de Libreville, Léandre Nzue il y a environ deux semaines, à l’entame de cette opération.