Le 12 avril 2025 aura lieu au Gabon l’élection présidentielle, première élection post-Transition marquant le début du processus de sortie de la Transition. Comme à chaque élection notamment présidentielle, je serais de nouveau actif après l’avoir été en 2005,2009,2016 et 2023 où j’ai toujours défendu un système nouveau et non un individu.
En 2023 notamment, j’ai défendu le système d’Alternance avec le candidat choisi par Alternance(Opposition ) et les acteurs civiques à savoir Pr ONDO OSSA pour la tête de l’Exécutif, un Parlement équilibré (non dominé par les politiques).
Le problème du Gabon est tant spirituel que physique, plus de 64 ans de gouvernance où le dirigeant devait forcément appartenir à des cercles ésotériques et prendre la tête de la loge du Gabon avec pour norme la transmission du pouvoir de façon héréditaire, principes établis notamment dans notre sous-région Afrique Centrale.
J’ai conscience que la Transition et son Leader le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ont rompu ce principe en refusant de prendre la tête de la loge en plus d’avoir ravi le pouvoir à la succession dynastique,cela ne plaît assurément pas à plusieurs doyens de la politique au niveau local et international.
Je l’ai dit plus haut, le problème du Gabon est d’abord spirituel. Jamais un Chef d’État en Afrique Centrale n’avait tant miis en avant ses convictions spirituelles (chrétienne) et traditionnelles, approche totalement opposée à la norme qui invite les Leaders à s’en détacher.
Le système auquel je crois et que je défendrais pour cette première élection post-Transition est :
1. Exécutif : dirigé par un non Politique;
2. Législatif : mixte, non dominé par les politiques d’un camp encore moins celui du système déchu (ces politiques du système déchu reviendront sous plusieurs casquettes notamment d’opposants ou acteur civique), seuls les dupes se laisseront avoir.
3. Judiciaire : Autonome financièrement (ce qui est déjà acté par la nouvelle Constitution) et administrativement autonome (en s’assurant de retirer la présidence du CSM au Président de la République qui sera élu dans le cadre des autres batailles législatives).
Certains me disent et j’en conviens pour l’avoir moi-même dénoncé ce, jusqu’à ce jour : « le CTRI s’est entouré majoritairement de ceux du système déchu,nous sommes dessus, c’est la continuité ». C’est vrai, c’est le principal reproche à faire mais, avez-vous vu ceux du système déchu proche du CTRI répondre à leurs camarades opposés qui l’attaquent tout le temps, dénigrent la Transition publiquement,etc…NON!! Il faut chercher à comprendre car, aucun système aussi vieux et ayant établis ses normes n’accepte de disparaitre aussi facilement.
Le système déchu veut avoir le contrôle de l’opposition et de la majorité qui va se constituer par la suite, il veut demeurer par tous les moyens afin de rétablir ce qu’il estime être la norme. La situation économique du Gabon n’a jamais été aussi catastrophique que sous ces 14 ans dernières années voyant la dette grimpée de 1.300 milliards en 2009 à plus de 7.100 milliards en 2023, soit + de 6.000 milliards de dettes en 14 ans. Aviez-vous une seule fois vu les documents des bailleurs de fonds en rapport avec cette dette diffusés sur les réseaux sociaux ? NON!! Allez-y comprendre.
Maintenant, je respecte ceux qui pensent que le premier mandat post-Transition qui à mes yeux constitue la véritable période de Transition doit être dirigé au niveau de l’Exécutif par un politique (issu du système déchu) et un Parlement dominé par les politiques qui souvent font la promotion des cercles esotériques, de l’homosexualité, des crimes rituels,etc…c’est votre choix et je le respecte si vous souhaitez revivre cette ancien Gabon.
Chaque chose en son temps, le combat est tant physique que spirituel, pour le moment, le combat est le contrôle de l’Exécutif. Je ne m’engage jamais à moitié pour une cause que j’estime juste.
Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO