Le Président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema s’est envolé ce jour pour Rome, où il doit prendre part samedi aux obsèques du pape François décédé au Vatican le 21 avril 2025, jour du lundi de Pâques, alors qu’il est âgé de 88 ans et après 12 ans de pontificat.
Ce déplacement revêt une importance particulière, non seulement en raison du rôle central joué par le Saint-Père dans le monde catholique, mais également de la longue tradition diplomatique et humanitaire qui lie le Gabon à la papauté.
En effet, le Gabon, comme de nombreux autres pays, entretient des relations privilégiées avec le Saint-Siège, marquées par des échanges spirituels et diplomatiques réguliers.
Le Président Oligui Nguema, par sa présence à ces obsèques, témoigne de la solidarité du Gabon envers l’Église catholique et rend hommage à un pape qui a œuvré pour la paix, la justice et l’unité des peuples.
Ce geste s’inscrit également dans une continuité historique : le Gabon a toujours accordé une grande importance aux moments de deuil international, en particulier lorsque ceux-ci concernent des figures emblématiques comme le Pape François, qui, tout au long de son pontificat, a marqué l’histoire par son message d’amour, de réconciliation et de respect des droits humains.
La messe des funérailles du 266e Pape de l’Église catholique débutera à 10 heures samedi 26 avril sur le parvis de la place Saint-Pierre. Elle sera présidée par le cardinal Re et se terminera par la translation du cercueil à Sainte Marie-Majeure où aura lieu l’inhumation.
Environ 250 cardinaux, une multitude d’évêques, de prêtres, religieux et religieuses participeront à la messe des funérailles du Saint-Père François samedi 26 avril à partir de 10 heures. Le cercueil de bois et de zinc du Souverain pontife défunt, scellé dans la soirée de vendredi, sera déposé sur le parvis de la basilique, juste devant l’autel.
Il fera face à une foule immense, de plusieurs centaines de milliers de personnes, attendue pour ce dernier hommage en provenance de tous les horizons géographiques, sociaux, politiques et culturels. Cette foule hétéroclite, c’est l’Église de François, celle qui accueille «tous, tous, tous», comme il n’a eu cesse de le répéter.
