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Le gouvernement au chevet d’une étudiante agressée par un voyou

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Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies, M. Jean de Dieu Moukagni Iwangou, accompagné du recteur de l’Université Omar Bongo (UOB), M. Marc-Louis Ropivia se sont rendus, ce vendredi 26 avril 2019, au chevet d’une jeune étudiante victime, mercredi dernier, d’une agression à l’arme blanche et hospitalisée au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).

Selon des témoignages concordants, la scène s’est produite alors que l’étudiante se rendait à son domicile après les cours aux environs de 13h. Mme Obone Obame Caulya Clyfore, étudiante en master 1 sociologie, a reçu quatre coups de poignard d’un individu sorti des hautes herbes qui peuplent l’Université Omar Bongo. Cet acte s’est produit derrière le bâtiment abritant l’amphithéâtre de licence 1 sociologie.

Le ministre d’État a apporté tout son soutien et, partant, celui du gouvernement à la jeune dame qui n’a pas manqué de témoigner sa reconnaissance et d’interpeller les autorités : « J’apprécie ce geste réconfortant du ministre et du recteur. Mais je souhaite surtout que nos universités soient sécurisées. Mon agresseur m’a attaquée par surprise en arrachant mon téléphone et mes effets. »

A quand la destruction du bunker ?

Le recteur de l’UOB a tenu à rassurer l’étudiante quant à son parcours académique ainsi perturbé. Par ailleurs, le ministre d’État a affirmé que des mesures seront prises pour faire la lumière sur cette affaire.

Enfin, l’administration et la tutelle mèneront prochainement des actions fortes en vue de sécuriser nos universités.

Ce n’est un secret pour personne. L’UOB abrite des nids de grands bandits qui se sont approprié une vieille bâtisse devenue célèbre sous l’appellation de bunker.  Un lieu de trafic de stupéfiants et d’autres activités illicites.  Les étudiants assimilent ce bunker à un lieu de non droit qu’il faut systématiquement abolir.

« C’est là où viennent se réfugier tous les délinquants des quartiers environnants qui sèment la terreur dans  la capitale gabonaise », confie une étudiante sous couvert de l’anonymat.

 

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