Lé député du 2e arrondissement de la commune d’Akanda Franck Nguema a participé le 17 avril 2019, aux cotés de la Première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba et des milliers de ses compatriotes, à l’occasion de la journée nationale de la femme gabonaise, à une marche pacifique, laquelle visait à sensibiliser le législateur sur le fléau des violences faites aux femmes au sein des foyers.
Notre équipe s’est rapprochée de l’élu national avec deux questions principales.
Qu’est-ce qui explique votre présence à cette marche contre les violences faites aux femmes ?
Nous avons effectué une marche pacifique de plusieurs kilomètres, avec des milliers d’hommes et de femmes, du rond point de la démocratie à l’Assemblée nationale avec la Première dame Sylvia Bongo Ondimba qui est la championne de la lutte pour la défense des droits des femmes au Gabon et à travers le monde.
Elle a tenu à venir remettre en mains propres au président de l’assemblée nationale Faustin Boukoubi et à son bureau, un plaidoyer pour que les violences faites aux femmes cessent vraiment dans notre pays. Les femmes sont violentées et maltraités dans 58% des foyers gabonais. Cela ne fait pas honneur au Gabon. C’est dramatique.
Sylvia Bongo Ondimba a donc voulu interpeller le législateur gabonais, afin que des mesures répressives soient prises pour mettre un terme à ce fléau qui est causé dans plus de 70% de cas à la prise excessive d’alcool des maris.
Nous avons donc voulu avec la Première dame du pays sensibiliser le législateur gabonais pour dire : « Trop c’est trop et qu’il faut agir à travers la mise en lace des lois coercitives.»
Un mot à l’endroit des hommes violents.
Qui suis-je pour juger. Pour ma part je suis venu marcher avec mon épouse car il s’agit aussi du combat des hommes. La femme joue un rôle essentiel pour l’équilibre du foyer et de la société. Si nous détruisons ce pilier la famille et la société prennent un coup. L’homme est le chef de famille c’est vrai, mais il ne doit pas écraser sa femme.
