Pour résoudre définitivement la crise qui paralyse le fonctionnement normal de la société gabonaise de transport (Sogatra) depuis plusieurs mois, les membres du collectif des syndicats de cette entreprise publique ont appelé samedi, lors d’un point-presse dans la commune d’Akanda (nord de Libreville), à la mise en place d’un comité de crise.
Ce comité aura pour but, selon les syndicalistes, d’examiner en profondeur les différents maux qui minent la Sogatra et d’en proposer des solutions pérennes.
Le collectif des syndicats de la société gabonaise de transport par la voix de son porte-parole, Rodrigue Tsanga a par ailleurs critiqué et dénoncé la gestion approximative de la société par l’actuel directeur général, Patrick Assélé, qui aurait, associé des personnes extérieures à la gestion de la Sogatra, et ce au détriment des cadres dûment nommés en conseil des ministres. «Nous exigeons que soit rétabli tous les directeurs nommés en Conseil des ministres au sein de la Sogatra », a insisté Rodrigue Tsanga.
Les syndicalistes se sont dits prêts à poursuivre les négociations avec le gouvernement dans le souci de la préservation des emplois et de sauver l’entreprise dont le rôle social n’est plus à démonter.
Ils ont salué les efforts du gouvernement qui a honoré ses engagements en payant les salaires des mois de mars et d’avril, mais réclament tout de même le paiement intégral des salaires des mois de mai et de juin, afin de ramener définitivement la sérénité au sein de la Sogatra.
Rodrigue Tsanga et ses pairs conditionnent la reprise du service minimum par le paiement au moins d’un des deux mois de salaires encore impayés et le départ de Collin’s Ndjiki, assistant du directeur général de la Sogatra.