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Homosexualité : Le Ghana dit encore non !

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La semaine dernière, un groupe LGBTQI au Ghana a organisé une collecte de fonds pour soutenir les personnes emprisonnés pour homosexualité. Plusieurs diplomates y ont participé dont le haut -commissaire australien qui s’est engagé à soutenir le groupe. Lorsque l’information a été relayée sur les réseaux sociaux que ce groupe appelait les USA à sanctionner le Ghana suivant les nouvelles directives prises par le gouvernement de Joe Biden les choses ont dégénéré.

La réaction des autorités ghanéenne a été immédiate et même violente. Les locaux de tous ces mouvements ont été fermés manu militari. Dans la foulée Shirley Ayorkor Botchway le ministre des affaires étrangères et de l’Intégration régionale a insisté sur le fait que le Ghana est un pays souverain et a ses propres lois que ses citoyens doivent respecter quelle que soit la relation que le pays entretient avec les autres pays.

Avant hier le passage en audition devant le parlement pour valider la nomination du nouveau ministre du genre, des enfants et de la protection sociale, était donc très attendu. Interrogée sur la question face aux menaces américaines, Sarah Adwoa Sarfo a déclaré :

« En ce qui me concerne, et en ce qui concerne la majorité des ghanéens, cette question n’est pas négociable. Par ailleurs l’article 104 du code pénal criminalise jusqu’à 30 ans de prison, ces actes, et ils le resteront ».

Attendons de voir la réaction des autorités américaines et la décision que prendront les autres pays du continent, dont ceux comme le Nigéria, la Côte d’Ivoire ou encore le Cameroun qui bénéficient du Millinium Challenge. Cette importante aide financière est octroyée par les USA aux Etats qui respectent certains critères dont ceux relatifs aux droits de l’Homme. Jusque là, la question de l’homosexualité n’était pas un critère déterminant, mais Biden est à la Maison Blanche, et les choses peuvent changer.

Le Ghana est le premier pays du continent à prendre officiellement position depuis l’arrivée de Joe Biden au pouvoir : c’est non et ça le restera !

Source : Forum Ivoiriens d’Abord

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