La Commission Politique du Dialogue National Inclusif (DNI) a récemment dévoilé les contours de ce que pourrait être le Gabon de demain, en ce qui concerne son régime politique, ses institutions, et sa souveraineté nationale. Au cours des plénières restreintes avec le Bureau national du Dialogue, le 25 avril dernier, les commissaires ont ardemment débattu des conditions d’accession à la magistrature suprême et de l’immigration vers le Gabon.
Un consensus émergeant des discussions a souligné la nécessité pour les candidats à la présidence d’être nés de parents gabonais. Cette proposition, issue des contributions citoyennes, vise à garantir que seuls les citoyens ayant des liens de sang avec le Gabon puissent prétendre aux plus hautes fonctions de l’État. De plus, les binationaux pourraient être automatiquement disqualifiés de la présidentielle, selon les propositions des commissaires.
Les débats ont également porté sur les conjoints des candidats à la présidence, exigeant qu’ils soient également de souche gabonaise. Cette mesure vise à contrer les acquisitions de nationalité jugées frauduleuses, perçues par le peuple comme une dilution de la citoyenneté nationale.
En ce qui concerne l’immigration, les commissaires ont proposé un durcissement des politiques contre l’immigration clandestine, tout en évitant toute tendance à la xénophobie. Ils ont également suggéré une politique d’immigration choisie, avec une priorité donnée aux Gabonais pour certains métiers, notamment dans les secteurs de la sécurité, de la justice, de l’administration, et de la diplomatie.
Cette initiative vise à garantir que les Gabonais aient la priorité dans l’accès à l’emploi et aux postes de responsabilité dans leur propre pays. L’objectif est de renforcer le sentiment de souveraineté nationale et de promouvoir le développement économique et social du Gabon à travers une gestion plus équitable et transparente des ressources humaines et des opportunités d’emploi.
Source : l’Essor Infos