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Gabon-Réconciliation : une délégation du CAPPE chez Louis Gaston Mayila

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Une délégation du Congrès des agents publics, parapublics et privés de l’Etat (CAPPE) conduite par Emmanuel Mve Mba, qui fait la ronde des QG des partis politiques depuis quelques semaines a été reçue ce mardi 30 juillet 2019 à Libreville, par le doyen politique Maitre Louis Gaston Mayila, président fondateur de l’Union pour la Nouvelle République.  

La délégation que conduisait Emmanuel Mve Mba est allée demander le soutien de Louis Gaston Mayila dans sa lutte pour la prévention de la violence et la préservation de la paix au Gabon.

« Il y a risque d’embrasement et tous les ingrédients sont rassemblés pour une explosion de violence dans le pays. La crise née de la présidentiel de 2016 s’est exacerbée avec la maladie du chef de l’Etat. Il y a trop de haine dans le pays. Nous devons agir pour préserver la paix et l’unité nationale et nous devons le faire avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré Emmanuel Mve Mba s’adressant à son hôte.

Emmanuel Mve Mba et sa suite ont parlé également d’une crise multiforme sans précédent, qui touche la quasi-totalité des institutions du pays y compris la haute autorité de la communication (HAC) et la cour constitutionnelle notamment.

Réagissant aux propos de ses interlocuteurs, Maitre Louis Gaston Mayila a affirmé que la réconciliation nationale reste la seule et l’unique panacée contre l’ensemble des maux dont venait d’évoquer avec fort regret les membres du CAPPE.

Des leçons de l’histoire 

Il a démontré avec des arguments qui font autorité en s’appuyant sur les cas du Rwanda, du Kenya, de l’Afrique du Sud et de la Côte d’Ivoire qu’il n’y a pas de paix durable après des soubresauts sociopolitiques sans réconciliation nationale. Laquelle selon lui devrait être l’aboutissement d’un processus marqué par plusieurs dont la libération des prisonniers politiques, l’instauration d’une journée nationale du pardon, le vote d’une loi d’armistice pour les exilés politiques, la reconnaissance des victimes des violences politiques ( martyrs) et la révision de la gouvernance culturelle, politique, sociale et économique.

Louis Gaston Mayila et ses hôtes ont pris rendez-vous dans les prochaines semaines, en vue d’élaborer ensemble un plaidoyer pour la paix et l’unité nationale.

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots », disait Martin Luther King. A méditer.

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