Le ministère de l’Education nationale procède, depuis le lundi 18 mars à Libreville, au recensement physique des agents en présalaire et sans salaire du secteur de l’éducation nationale.
Le ministère de l’Education nationale a débuté le lundi 18 mars le recensement physique des enseignants en présalaire et sans salaire des promotions 2014, 2015, 2016 et 2017 et ceux des recrutements directs, affectés par les décisions n°30, 9, et 89 sortis de l’école normale supérieur (ENS), de l’école normale des instituteurs (ENI), et de l’Institut nationale de la jeunesse et des sports (INJS), informe l’AGP.
Ce recensement, qui vise un toilettage efficient du fichier des enseignants, est considéré par les syndicalistes comme un recensement de trop.
Il (recensement) se fait pour ce qui est du cas de Libreville, la première phase, dans les différents établissements de la capitale. Il est conduit sur le terrain par la ministre déléguée à l’Education nationale, Gisèle Akoghet.
Selon une source du ministère de l’Education nationale, l’opération permettra de faire un toilettage de la liste d’enseignants. Car, a-t-il poursuivi, plusieurs des personnes inscrites sur cette liste ne font pas partie du secteur éducation. «Ce recensement nous permettra de connaître les enseignants qui sont affectés à leur poste de travail et qui exercent véritablement», a indiqué la même source.
Par ailleurs, bien qu’ayant répondu présents au recensement organisé par le ministère de tutelle, les enseignants ont pour la plupart qualifié de trop ce recensement.
Les concernés estiment qu’ils sont recensés chaque année et fournissent à chaque fois un nouveau dossier dans l’espoir de voir leur situation administrative et salariale régularisées, mais en vain.
Le Secrétaire général de Dynamique unitaire, Louis Patrick Mombo a pour sa part qualifié ce recensement de mascarade. «Ce énième recensement des enseignants sans salaires travaillant depuis 2014 à ce jour est une véritable mascarade vu que le gouvernement est mis sous pression par les enseignants travaillant depuis plusieurs années et qui revendiquent leurs salaires», a-t-il martelé.
Après l’Estuaire ce recensement se poursuivra à l’intérieur du pays.