Libreville, 2 mai 2025- Courrier des Journalistes– Par une déclaration de son porte-parole, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a annoncé sa dissolution, tournant ainsi une page décisive de l’histoire politique récente du Gabon.
Cette annonce intervient conformément à l’article 37 de la Charte de la Transition, à la suite de la Présidentielle du 12 avril dernier, ayant permis au Gabon d’entrer dans la Veme République.Ce scrutin, unanimement salué pour sa transparence et son apaisement, marque le retour à l’ordre constitutionnel.
Fidèle à ses engagements, le chef de l’État a officialisé la réintégration des forces armées dans leurs fonctions régaliennes. Celles-ci, rappelle le communiqué, étaient sorties de leurs casernes dans un élan de patriotisme « pour protéger le peuple et sauver la démocratie ».
Cependant, la fin du CTRI ne signifie pas encore le terme de toutes les institutions transitoires. En effet, selon l’article 171 de la nouvelle Constitution promulguée le 19 décembre 2024, les organes provisoires tels que le Parlement de transition, la Cour constitutionnelle ou encore les délégations spéciales restent en place jusqu’à leur renouvellement.
Ce moment historique ouvre un nouveau chapitre pour le Gabon : celui d’une Cinquième République placée sous le signe de la concorde nationale, de la stabilité et du renouveau. Une page se tourne, une autre s’écrit – avec l’espoir partagé d’un avenir plus juste, plus uni, et résolument tourné vers le progrès.
