Dans une ambiance conviviale et solennelle, le siège de l’Union des écrivains gabonais (UDEG), situé dans le quartier Louis, à Libreville, a accueilli jeudi la cérémonie officielle d’installation de son nouveau Bureau exécutif.
L’écrivain de renommée internationale, Éric Joël Békalé, reprend les rênes de cette institution culturelle après avoir déjà exercé comme président de 2012 à 2018. Ce retour s’annonce porteur de nouvelles perspectives et ambitions pour l’UDEG, dont la mission reste la valorisation de la littérature gabonaise.
Une transmission de flambeau symbolique
La présidente sortante, Pulchérie Abeme Nkoghé Jamboué, qui a dirigé l’UDEG ces deux dernières années, a transmis avec émotion le flambeau à son successeur, exprimant sa satisfaction quant aux avancées réalisées. « Nos priorités ont été de renforcer l’entraide entre écrivains, d’amplifier la visibilité de notre littérature et de renforcer les talents gabonais à travers des initiatives comme le salon du livre féminin et des arts », a-t-elle déclaré. Elle a conclu son mandat en manifestant sa confiance envers la nouvelle équipe, assurée que les projets entrepris trouveront une continuité sous cette présidence.
Des ambitions pour une Union redynamisée
Fort de sa vaste expérience littéraire et de son parcours respecté au sein de l’Union, Éric Joël Békalé a aussitôt exprimé sa gratitude envers ses collègues écrivains pour la confiance renouvelée en lui. Il a énoncé les principaux axes de son mandat, avec une volonté de donner une nouvelle vitalité à l’UDEG. « Je souhaite que l’Union des écrivains gabonais incarne une voix forte, visible au-delà de nos frontières. Mon objectif est de poursuivre les initiatives déjà mises en place et d’instaurer de nouvelles actions, notamment des prix littéraires qui viendront reconnaître et promouvoir la richesse de la création gabonaise », a-t-il affirmé, déterminé à renforcer la place de la littérature dans la culture gabonaise et à l’international.
Un Bureau exécutif renforcé par une équipe dévouée
Éric Joël Békalé est épaulé dans cette mission par une équipe compétente, parmi laquelle figurent plusieurs personnalités de renom. La Vice-présidente, Nene Issembe Diallo, la Secrétaire générale Irène Dembe, Marc Kaba Secrétaire Général Adjoint et la Trésorière Zita Rolande Igoué forment une équipe soudée et déterminée à apporter leur expertise à ce projet collectif. Leur vision commune, selon les propos de la Vice-présidente, est de « rendre la littérature gabonaise accessible et attractive pour toutes les générations ».
Un retour marqué par la notoriété et l’engagement
Écrivain prolifique et récompensé dans plusieurs pays africains et francophones, Éric Joël Békalé s’illustre dans tous les genres littéraires : romans, poésies, essais, contes et pièces de théâtre. Avec une trentaine d’œuvres à son actif, l’auteur a reçu de nombreux prix, parmi lesquels le Prix spécial du jury aux Jeux de la francophonie au Canada (2001), le Prix Georges Rawiri de la poésie au Gabon (2013), et le Prix Sembène Ousmane du roman au Sénégal (2018). Son engagement au sein de l’Association panafricaine des écrivains (PAWA) témoigne de sa volonté d’œuvrer pour une littérature engagée, contribuant à l’épanouissement des écrivains gabonais et de la culture africaine dans son ensemble.
Une vision tournée vers l’avenir de la littérature gabonaise
Présent lors de cette cérémonie, Maurice Okoumba-Nkoghé, membre fondateur de l’UDEG, a tenu à rappeler l’importance de cette organisation dans le développement de la culture gabonaise. « Notre mission est de faire rayonner la littérature gabonaise tant à l’intérieur de nos frontières qu’à l’étranger », a-t-il rappelé, mettant en avant les valeurs et le rôle fondamental de l’UDEG.
Le nouveau Bureau exécutif de l’UDEG entre ainsi en fonction avec la détermination de renforcer le tissu littéraire national, de promouvoir le dialogue interculturel et de faire rayonner les écrivains gabonais. Entre continuité et renouveau, l’équipe d’Éric Joël Békalé s’engage pour une littérature gabonaise qui assume pleinement sa place dans le paysage culturel international.
*OSSAMAGHA EYILA Christ Noë*
